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Livres
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Références

* HAARSCHER, Guy

* HALLET, Marc

* Hanoucca

* Heureux sans Dieu ; BARIL, Daniel ; BAILLARGEON, Normand

* histoire

* Histoire de la laïcité ; PENA-RUIZ, Henri

* Histoire de l'athéisme ; MINOIS, Georges

* HITCHENS, Christopher

* homosexualité

* humanisme

* humaniste

* humour

* HUXLEY, Julian


* HAARSCHER, Guy

Livre :

La Laïcité


* HALLET, Marc

Livre :

Les Apparitions de la vierge et la critique historique


* Hanoucca

Page Wikipédia : Hanoucca


* Heureux sans Dieu
Des incroyants, athées et agnostiques, témoignent
BARIL, Daniel ; BAILLARGEON, Normand
Mots-clés : athéisme
vlb éditeur
2009
ISBN : 978-2-89649-098-1

« Si la liberté de conscience a fait d'indéniables progrès dans les pays accidentaux, il n'empêche que le climat actuel de rectitude politique favorise plutôt, sous prétexte de tolérance et d'ouverture d'esprit, le respect aveugle de toute croyance religieuse. La ministre de l'Éducation du Québec a d'ailleurs précisé qu'il n'était pas question que l'athéisme soit une option retenue et étudiée dans le nouveau cours obligatoire d'Éthique de culture religieuse. Les auteurs du présent livre se demandent bien pourquoi, car l'incroyance est plus répandue au Québec que bien des religions présentées dans ce cours. Alors qu'abondent les témoignages d'expérience religieuse ou de cheminement spirituel, on ne donne à peu près jamais la parole aux athées, agnostiques et incroyants. Et c'est ce qui a motivé les auteurs de ce livre à « sortir du placard » pour expliquer qu'on peut être heureux sans s'appuyer sur une foi religieuse, affirmer haut et fort qu'on peut être heureux sans Dieu. »

Note de la page couverture 4

On peut aussi consulter la fiche du livre chez vlb éditeur.

Quelques extraits

« [...] la soif ne prouvera jamais l'existence de la source. »

— Yves Lever
De jésuite à athée

« Alors que l'adhésion à une foi religieuse est un acte individuel et privé, la raison est publique et accessible à tous les êtres humains normalement constitutés. En ce sens, la raison est universelle et démocratique, alors que la foi est privée et autocratique. »

— Yves Gingras
Le pari de la raison

« La seule position qui me paraît dès lors le moindrement défendable pour un croyant est de reconnaître que les incroyants ont les meilleurs arguments dans tout ce débat et de s'autoriser néanmoins ce que certains croyants ont appelé ' le saut de la foi '. Ce faisant, le croyant s'immunise contre la critique, mais il se soustrait aussi à toute discussion et à toute prétention à vouloir imposer ses croyances dans l'espace public ou à les imposer aux autres de quelque manière que ce soit et tout particulièrement aux enfants à travers l'éducation. »

— Normand Baillargeon
Confidence d'un mécréant humaniste

« Mais le fait est que même les croyants sont athées, du moins en ce qui concerne ce nombre incalculable de divinitiés auxquelles croient toutes ces personnes qui adhèrent ou ont adhéré à une religion autre que la leur. Catholique, croyez-vous en Thor ? Musulman, adorez-vous Zeus ? Juif, priez-vous l'une ou l'autre de ces innombrables divinités du panthéon hindou ? Vous voici donc athée pour tous ces dieux-là. »

— Normand Baillargeon
Confidence d'un mécréant humaniste

« [...] l'humanisme athée est éthiquement supérieur à la morale des croyants. D'ailleurs, les valeurs éthiques les plus hautes auxquelles adhèrent les croyants n'ont rien à voir avec leur religion ; ce sont toujours des valeurs en soi humanistes—comme l'altruisme, l'empathie, le pardon et le respect— qui ont pour but d'assurer la cohésion sociale chez le primate humain. C'est ce que le christianisme appelle l'amour du prochain et que les évolutionnistes appellent des habilités adaptatives assurant la cohésion du groupe. Comme les croyants ont acquis leurs valeurs morales à l'intérieur d'un cadre religieux, ils croient que ces valeurs ne sont assurées que par les religions. En réalité, ces valeurs préexistent à l'acquisition d'une religion et c'est pourquoi elles sont universelles et toujours conditionnées, dans leur application, par le groupe social d'appartenance. »

— Daniel Baril
Si Dieu existait, ça se saurait

« Dieu, disait Isaac Asimov, est une réponse monosyllabique forgée par les croyants pour éviter de dire ' je ne sais pas '. Si Dieu existait, ça se saurait »

— Daniel Baril
Si Dieu existait, ça se saurait

« [...] l'agnosticisme accorde à l'hypothèse hautement improbable de l'existence de Dieu le même poids que la presque-certitude de son inexistence et admet la possibilité que Dieu puisse exister en dehors de l'idée qu'en ont les croyants. Non seulement rien ne vient étayer cette existence, mais nous savons comment la croyance au surnaturel germe dans l'esprit humain et comment l'idée de Dieu a évolué historiquement. »

— Daniel Baril
Si Dieu existait, ça se saurait

« [...] contrairement au piano, la beauté des religions est que l'on peut commencer à tout âge, et [...] il est donc inutile d'empêcher les enfants de jouer au hockey le dimanche matin pour ça. »

— Martin Petit
Dieu est incroyable

« L'ignorance a favorisé la croyance en l'existence de choses inexplicables qui émaneraient de puissances supérieures. On a édifié sur cette base les religions avec leurs appareils qui se nourrissent de l'ignorance et ont contribué à la maintenir. Croire est renoncer à connaître et se condamner à l'ignorance. »

— Louis Gill
Croire est renoncer à connaître

« Enfin, pour conclure sur un sujet qui a occupé une place importante dans l'actualité récente, j'appuie la lutte de libération nationale du peuple tibétain contre la bureaucratie autoritaire et répressive chinoise, comme j'appuie la lutte de libération sociale de l'ensemble du peuple chinois contre cette même bureaucratie stalinienne convertie au capitalisme. Et je soutiens avec autant de conviction le peuple tibétain contre la perspective de la théocratie médiévale à laquelle aspire le roi des moines bouddhistes, le dalaï-lama. »

— Louis Gill
Croire est renoncer à connaître



* histoire (n.f.)

Livres pertinents :

Les anti-Lumières -- STERNHELL, Zeev

Les Apparitions de la vierge et la critique historique -- HALLET, Marc

Chronologie des papes -- MATHIEU-ROSAY, Jean

La Contagion sacrée -- D'HOLBACH, Paul-Henri

Église, qu'as-tu fait de l'Évangile de la vie ? -- ALEXANDRE, Bruno

Et l'homme créa les dieux -- BOYER, Pascal

Histoire de la laïcité -- PENA-RUIZ, Henri

Histoire de l'athéisme -- MINOIS, Georges

L'intolérance catholique -- JOLY, Robert

L'invention du monothéisme -- SOLER, Jean

L'Irréductible -- ROCCHI, Jean

Jesus ? Une histoire qui ne peut pas être de l’Histoire -- GOZARD, Michel

Lire Jean Meslier, Curé et athée révolutionnaire -- DERUETTE, Serge

La Loi de Moïse -- SOLER, Jean

Les Lumières au péril du bûcher -- CHAUSSINAND-NOGARET, Guy

Mémoire contre la religion -- MESLIER, Jean, Curé d’Etrépigny

Le mythe de Mère Térésa -- HITCHENS, Christopher

La naissance de la conscience dans l'effondrement de l'esprit -- JAYNES, Julian

Pensées sur l'athéisme -- BAYLE, Pierre

Pourquoi je ne suis pas musulman -- WARRAQ, Ibn

Le Québec athée -- BRAUN, Claude M. J.

QUI EST DIEU ? -- SOLER, Jean

Quiproquo sur Dieu -- LAMBORELLE, Bernard

Traité d'athéologie -- ONFRAY, Michel

La violence monothéiste -- SOLER, Jean

Articles pertinents :

Jean Meslier, un curé athée et communiste au XVIIIème siècle

Le tabou de Jésus le Nazoréen dans la société laïcisée

Citations : Jean MESLIER dit le curé Meslier

Athéophobie, Un préjugé multimillénaire


* Histoire de la laïcité
Genèse d'un idéal
PENA-RUIZ, Henri
Mots-clés : histoire laïcité
Découvertes Gallimard
2005
ISBN : 2-07-030038-2

Quelques extraits

À propos de la soi-disant laïcité ouverte :

« La volonté de retrouver un status de droit public n'a jamais vraiment quitté certains représentants de l'Église catholique. C'est elle qui anime l'idéologie de la " laïcité ouverte ", masque verbal du combat anti-laïque. »

page 72

« La laïcité, rappelons-le, c'est l'affirmation simultanée de trois valeurs qui sont aussi des principes d'organisation politique : la liberté de conscience fondée sur l'autonomie de la personne et de sa sphère privée, la pleine égalité des athées, des agnostiques et des divers croyants, et le souci d'universalité de la sphère publique, la loi commune ne devant promouvoir que ce qui est d'intérêt commun à tous. Ainsi comprise, la laïcité n'a pas à s'ouvrir ou à se fermer. Elle doit vivre, tout simplement, sans aucun empiétement sur les principes qui font d'elle un idéal de concorde, ouvert à tous sans discrimination.

La notion de laïcité ouverte est maniée par ceux qui en réalité contestent la vraie laïcité, mais n'osent pas s'opposer franchement aux valeurs qui la définissent. Que pourrait signifier ouvrir la laïcité, sinon mettre en cause un de ses trois prinipes constitutifs, voire les trois en même temps ? Qu'on en juge.

Faut-il une liberté de conscience " ouverte " ? Mais si les mots on un sens cela veut dire qu'une autre exigence que la liberté de conscience doit être reconnue, et que serait-elle sinon l'imposition d'un credo, comme par exemple l'obligation de se conformer à un certain code religieux ? Cas limite de cette obligation : l'intégrisme, qui d'une certaine norme religieuse veut faire une loi politique. La condamnation du divorce, ou de l'apostasie, ou de l'humanisme athée, est souvent pratiquée par des religieux qui ne cessent de parler de laïcité ouverte.

Faut-il une égalité " ouverte " ? Qu'est-ce à dire sinon que certains privilèges maintenus pour les croyances religieuses seraient compatible avec une telle " laïcité ", qui consisterait donc à donner plus de droits aux croyants qu'aux athées dans la sphère publique ? »

pages 134-135

À propos des courants anti-Lumières :

Dans la citation suivante, Pena-Ruiz nous fournit, comme par hasard, une petite introduction à la pensée du philosophe Charles Taylor. (Que l'auteur de cet ouvrage connaisse ou non les écrits de Taylor, le discours de celui-ci lui est évidemment familier.)

« Dans les pays riches, elles [les résurgences fondamentalistes] se constituent comme une sorte de revanche contre les Lumières et la raison émancipatrice, amalgamées à la déshumanisation mercantiliste de la vie et à l'absurdité apparente d'une modernisation qui s'assortit de nouvelles détresses. Un diagnostic spécieux permet alors aux visions religieuses les plus rétrogrades d'associer laïcisation et naufrage de sens, émancipation et désenchantement. Pour accréditer une telle explication, les causes économiques et sociales du processus en jeu sont passés sous silence. »

pages 82-83

Critique



* Histoire de l'athéisme
Les incroyants dans le monde occidental des origines à nos jours
MINOIS, Georges
Mots-clés : athéisme histoire
Fayard
1998

En voici un extrait :

« ...l'athéisme n'est pas qu'une attitude de refus, de rejet ou d'indifférence, qui ne se définirait que par rapport aux religions. Il est également une attitude positive, constructive et autonome. Contrairement là encore aux présupposés de l'historiographie religieuse, l'athée n'est pas que celui qui ne croit pas. L'athée croit aussi -- non pas en Dieu, mais en l'homme, en la matière, en la raison. Dans chaque civilisation, l'athéisme apporte quelque chose. »



* HITCHENS, Christopher

Livre :

Le mythe de Mère Térésa


* homosexualité (n.f.)

Livre pertinent :

Impotens Deus -- BELLIN, Michel

Articles pertinents :

Le libéralisme face à l’homophobie islamofasciste

L'Étrange univers du chrétien homosexuel


* humanisme (n.m.)

Normalement la notion du rejet du surnaturel et aussi incluse dans la définition. Dans ce sens, l'humanisme est un synonyme d'incroyance et inclut l'athéisme. Au fait, on peut dire que l'humanisme est l'équivalent de l'athéisme, mais vu du point de vue de la morale. c'est-à-dire que, l'humanisme, c'est la morale athée.

Liens pertinents :


* humaniste (n. ou adj.)

Étant donné la notion du rejet du surnaturel qui est normalement incluse dans la définition de l'humanisme, l'humaniste est ainsi un incroyant (donc athée), ou du moins il ou elle accepte que les principes humanistes universels aient préséance sur les dogmes surnaturels particuliers auxquels on pourrait adhérer.

Plusieurs incroyants s'affirmant comme humanistes affichent une forte aversion aux termes athée et athéisme et évitent de les utiliser, en public du moins, pour s'identifier. Il s'agit d'un exemple d'athéophobie intériorisée ou refoulée. On peut dire que de tels humanistes sont « dans le placard » en tant qu'athées.


* humour

Rions un peu. Quelques liens humoristiques.

Liens pertinents :


* HUXLEY, Julian

Voir aussi :

Citations



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