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Références

* SADE, Donatien-Alphonse-François de

* SAMAEL

* SAMUELI, Jean-Jacques

* SARTRE, Jean-Paul

* scepticisme

* scepticisme absolu

* sceptique

* science

* secte

* séculariser

* séculier

* SITZIA-LE BLOND, J. C.

* SOKAL, Alan

* Les soldats d'Allah à l'assaut de l'Occident ; BENHABIB, Djemila

* SOLER, Jean

* sophisme du juste milieu

* STENDHAL (Beyle, Henri)

* STERNHELL, Zeev

* superstition

* surnaturel

* Système de la nature ; D'HOLBACH, Paul-Henri Thiry


* SADE, Donatien-Alphonse-François de

Voir aussi :

Citations


* SAMAEL

Auteur du texte suivant hébergé sur ce site :


* SAMUELI, Jean-Jacques

Livre :

Les fausses démonstrations de l'existence de dieu


* SARTRE, Jean-Paul

Voir aussi :

Citations


* scepticisme (n.m.)

Dans divers pays, plusieurs organismes sceptiques se sont donné le mandat de promouvoir la pensée critique en examinant et critiquant un vaste éventail de sciences marginales, pseudosciences, croyances paranormales et surnaturelles, etc. Ils gardent donc un oeil critique sur des théories, croyances et mouvements qui sont douteux ou, dans certains cas, carrément insensés. Consultez Scepticisme & sceptiques dans la section Liens de ce site pour une liste de quelques-unes de ces associations.

En Amérique du nord, l'organisme sceptique le plus important est probablement le Committee for Skeptical Inquiry (anciennement connu sous le nom « Committee for the Scientific Investigation of Claims of the Paranormal »). Un des fondateurs de ce Comité, le philosophe Paul Kurtz est aussi fondateur et président du Council for Secular Humanism. Malgré un chevauchement important des mandats de ces deux groupes, le but de Kurtz en créant deux organismes séparés était apparemment de faire une division pratique des tâches.

Peut-être à cause de ce genre de division de tâches, la position qu'adoptent plusieurs associations sceptiques face à la croyance religieuse demeure ambiguë. Une attitude d'agnosticisme dogmatique est courante, conduisant à un scepticisme absolu en matière de religion (tout en maintenant un scepticisme plus raisonnable en dehors des questions religieuses). Bien que leurs périodiques publient parfois des textes qui critiquent la religion, ces publications consomment aussi beaucoup d'encre dans des débats concernant la possibilité ou l'impossibilité de concilier religion et science, comme s'il s'agissait encore d'une question ouverte. Tout individu bien informé et possédant un minimum d'intégrité intellectuelle reconnaît l'incompatibilité entière entre ces deux domaines, mais l'intégrité intellectuelle devient une qualité très rare du moment où l'on aborde le sujet de la religion. Toutefois, une discussion ouverte du rapport entre science et religion a le mérite de présenter ces questions aux nouveaux lecteurs qui n'ont peut-être pas encore eu l'occasion de s'y pencher.

Pour qu'un organisme sceptique maintienne une attitude cohérente à l'égard de la religion, il serait obligé de reconnaître que le théisme et le déisme sont des croyances paranormales (probablement les plus répandues de ce genre de croyances) au même titre que d'autres théories sans fondement comme l'astrologie, l'homéopathie, le spiritisme, etc. (le christianisme, l'islam, l'hindouisme, le judaïsme, etc. étant des sectes au même titre que le Temple solaire ou le Mouvement raëlien, mais plus anciennes, plus grandes et plus puissantes). À défaut de cette démarche, une mesure minimale serait de reconnaître l'importance de la laïcité pour assurer que ces systèmes de croyances ne viennent pas perturber les institutions publiques, surtout les écoles publiques.

Malheureusement, même cette mesure modeste serait de trop pour certains. En 2006, les Sceptiques du Québec ont décidé de supprimer de leur déclaration de principes la mention du terme « laïcité ». (Ce terme avait été ajouté l'année précédente.) Cette décision rétrograde a été honteusement appuyée, sans explication crédible, par plusieurs individus se disant humanistes. Faudrait-il en tirer la conclusion que ces individus n'auraient aucune objection à ce que les dogmes de l'Église de scientologie ou du Mouvement raëlien soient enseignés dans les écoles publiques québécoises ?

Articles pertinents :

Citations : Roger MARTIN DU GARD

Le Christianisme est une pseudoscience

Religion, morale et charlatanisme

Citations : Jean ROSTAND

Liens pertinents :


* scepticisme absolu

Le scepticisme absolu est une attitude dogmatique qui implique une indécision totale, sans jamais tirer de conclusion en l'absence de preuves absolues. Cette approche n'est pas raisonnable, car la vie quotidienne serait invivable si l'on ne se permettait jamais de résoudre des problèmes pragmatiques à partir de données un peu imparfaites ou incomplètes. De même, dans la recherche scientifique, il est légitime de tirer des conclusions appuyées par des preuves assez bonnes et convaincantes, sans que ces preuves soient complètes à 100 %.

Adopter une approche sceptique absolue à l'égard du théisme conduit inévitablement à un agnosticisme dogmatique (ou symétrique). Cette position n'est pas rationnelle, car les arguments à l'appui du théisme sont extrêmement faibles—voire inexistants.

Il est courant dans les sciences de rejeter une hypothèse parce qu'elle n'est pas plausible, étant incompatible avec des connaissances déjà solidement acquises. Des preuves absolues sont normalement irréalistes. Les scientifiques doivent pratiquer un scepticisme modéré, raisonnable.

Reference

« Absolute Skepticism Equals Dogmatism », Mario Bunge, Skeptical Inquirer, Vol. 24 No. 4, pages 34-36.


* sceptique (adj.)

Voir aussi libre penseur.


* science (n.f.)

La science est entièrement incompatible avec la foi et la religion. Les croyances religieuses s'appuient sur l'autorité, la révélation et la foi sans preuves, tandis que la science se fonde sur l'observation, la vérification et la falsification. Les connaissances scientifiques doivent manifester une cohérence entre elles, tandis que les dogmes religieux sont souvent d'une incohérence lamentable et peuvent se contredire mutuellement.

Le principe NOMA de Stephen J. Gould est un point de vue entièrement différent de celui exprimé dans le paragraphe précédent.

Livres pertinents :

Dieu et l'État -- BAKOUNINE, Michel

Intrusions spiritualistes et impostures intellectuelles en sciences -- DUBESSY, Jean -- LECOINTRE, Guillaume

La naissance de la conscience dans l'effondrement de l'esprit -- JAYNES, Julian

Pseudosciences et postmodernisme -- SOKAL, Alan

Système de la nature -- D'HOLBACH, Paul-Henri Thiry

L'unicité du savoir -- WILSON, Edward O.

Articles pertinents :

Est-ce que la science et la religion sont conciliables ?

Citations : Bertrand RUSSELL

Citations : Donatien-Alphonse-François de SADE


* secte (n.f.)


* séculariser (v.t.)


* séculier (adj.)


* SITZIA-LE BLOND, J. C.

Livre :

Éradiquer les Dieux


* SOKAL, Alan

Livre :

Pseudosciences et postmodernisme


* Les soldats d'Allah à l'assaut de l'Occident
BENHABIB, Djemila
Mots-clés : islam
vlb éditeur
2011
ISBN : 978-2-89649-313-5



* SOLER, Jean

Livres :

L'invention du monothéisme

La Loi de Moïse

QUI EST DIEU ?

La violence monothéiste


* sophisme du juste milieu

En latin : argumentum ad temperantiam.

Voir agnosticisme


* STENDHAL (Beyle, Henri)

Voir aussi :

Citations


* STERNHELL, Zeev

Livre :

Les anti-Lumières


* superstition (n.f.)


* surnaturel (n. ou adj.)

Le surnaturel est le fondement même de la religion selon la définition courante de celle-ci. Mais l'idée même du surnaturel et l'existence d'un hypothétique domaine surnaturel posent un sérieux problème conceptuel et logique.

Ou bien le surnaturel existe ou il n'existe pas. S'il existe, il est soit accessible, soit inaccessible à partir du règne naturel. S'il est absolument inaccessible, sans aucune interaction avec le naturel, alors c'est comme s'il n'existait pas. Si par contre il est accessible, on peut l'assimiler à un domaine naturel élargi, et les phénomènes « surnaturels » feraient partie du monde naturel, susceptible d'être observés, du moins indirectement. D'une manière ou d'une autre, nous n'avons pas à considérer un domaine surnaturel complètement à part.

Il s'ensuit que le surnaturel est un concept vide de sens. Tout ce que nous connaissons et pouvons connaître est naturel. Si « Dieu » existe, il doit faire partie du monde naturel et être observable.


* Système de la nature
ou des loix du monde physique et du monde moral
D'HOLBACH, Paul-Henri Thiry
Mots-clés : athéisme religion science
Éditions Coda
D'Holbach (1723-1789) est auteur présumé du texte.

Aux Éditions Coda : Système de la nature

Version numérisée disponible en ligne, hébergé par Gallica, la bibliothèque numérique de la BnF.




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