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Livres
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Références

* panthéisme

* paranormal

* PELLETAN, Eugène

* PENA-RUIZ, Henri

* Pensées sur l'athéisme ; BAYLE, Pierre

* PESSOA, Fernando Antonio Nogueira

* Petite critique de la déraison religieuse ; LEVER, Yves

* philosophie

* postmodernisme

* Pourquoi je ne suis pas musulman ; WARRAQ, Ibn

* protestantisme

* PROUDHON, Pierre-Joseph

* pseudoscience

* Pseudosciences et postmodernisme ; SOKAL, Alan


* panthéisme (n.m.)


* paranormal (n.m.)

Livre pertinent :

Intrusions spiritualistes et impostures intellectuelles en sciences -- DUBESSY, Jean -- LECOINTRE, Guillaume

Articles pertinents :

Le Christianisme est une pseudoscience

Religion, morale et charlatanisme


* PELLETAN, Eugène

Voir aussi :

Citations


* PENA-RUIZ, Henri

Livres :

Histoire de la laïcité

Qu'est-ce que la Laïcité ?


* Pensées sur l'athéisme
Édition présentée, établie et annotée par Julie BOCH
BAYLE, Pierre
Mots-clés : athéisme christianisme histoire
Éditions Desjonquères, Paris
2004

« Pierre BAYLE, 1647-1706 : Philosophe protestant contraint à l'exil par la révocation de l'édit de Nantes, il ne cessa de combattre la superstition et de s'interroger sur les conditions et la nature de la vérité historique. »

page couverture 4

Quelques extraits

« L'athéisme ne conduit pas nécessairement à la corruption des moeurs. »

page 78

« Car puisque l'expérience nous montre que ceux qui croient un paradis et un enfer sont capables de commettre toute sorte de crimes, il est évident que l'inclination à mal faire ne vient pas de ce qu'on ignore l'existence de Dieu, et qu'elle n'est point corrigée par la connaissance que l'on acquiert d'un Dieu qui punit et qui récompense. Il résulte de là manifestement que l'inclination à mal faire ne se trouve pas plus dans une âme destituée de la connaissance de Dieu que dans une âme qui connaît Dieu ; et qu'une âme destituée de la connaissance de Dieu n'est pas plus dégagée du frein qui réprime la malignité du coeur qu'une âme qui a cette connaissance. [...] Ainsi nous n'avons aucun droit de soutenir qu'un athée doit être nécessairement plus déréglé dans ses moeurs qu'un idolâtre. »

pages 87-88

« [...] la raison sans la connaissance de Dieu peut quelquefois persuader à l'homme qu'il y a des choses honnêtes qu'il est beau et louable de faire, non pas à cause de l'utilité qui en revient, mais parce que cela est conforme à la raison. »

page 106

« [...] l'intolérance [...] est universellement soutenue par toutes les sectes chrétiennes, hormi celles qui ont partout besoin d'être tolérées : je dis partout, car pour celles dont le sort est différent selon les lieux, elles varient aussi dans le dogme ; elles prêchent la tolérance dans les pays où elle leur est nécessaire, et l'intolérance dans les pays où elles dominent. »

page 125



* PESSOA, Fernando Antonio Nogueira

Voir aussi :

Citations


* Petite critique de la déraison religieuse
LEVER, Yves
Mots-clés : athéisme catholicisme intégrisme morale religion
Liber « Trame »
1998

Yves Lever est professeur et historien du cinéma, heureux en amour, sportif et en excellente santé; ses lectures de détente portent parfois sur la littérature, mais aussi beaucoup sur les grands vulgarisateurs scientifiques (Jacques Monod, Isaac Asimov, Hubert Reeves, Stephen Hawkins, Stephen Jay Gould, Noam Chomsky, etc.) Il croit que si le bonheur existe, il en est le plus près qu'on puisse y être.

Il est aussi un ex-jésuite, défroqué (il y a plus de vingt ans) et athée. Avec un curriculum vitæ comme celui-là, et un titre comme « Petite critique de la déraison religieuse », on pouvait s'attendre à ce que son essai soit un genre de livre-choc, écrit par un ancien membre sans doute mécontent, et révélant les dessous d'un organisme religieux puissant et quelque peu mystérieux.

Tel n'est pas du tout le cas. L'auteur se dit plutôt reconnaissant envers ses ex-confrères jésuites (et ses confrères ex-jésuites !). Reconnaissant d'avoir été stimulé et accompagné dans son épanouissement intellectuel, sa découverte de la philosophie, de la littérature, de la culture en général.

Toutefois, il reproche une chose aux jésuites, et le reproche est de taille : leur refus d'aller au bout de la réflexion rationnelle, d'aller là ou les pousse leur intelligence, jusqu'à l'issue inéluctable : la remise en question des prémisses et croyances de l'Église, du christianisme, voire de la religion en général. Cet aboutissement serait, en lui-meme, le début d'une réflexion encore plus fructueuse.

L'auteur adresse le même reproche non seulement à la Compagnie de Jésus mais à tous les théologiens, à la société en général et à la société québécoise en particulier.

Il dénonce aussi le silence de la plupart des athées et des agnostiques face au phénomème religieux, face au pouvoir religieux, face à la religiosité—lesquels sont maintenant affaiblis, certes, mais toujours présents et incontournables dans les écoles, dans les rites marquant les tournants importants de la vie et de la mort, dans la mentalité (ou l'inertie mentale) de la plupart des gens.



* philosophie (n.f.)

Livres pertinents :

L'Antéchrist -- NIETZSCHE, Friedrich

Les anti-Lumières -- STERNHELL, Zeev

Entretien d'un philosophe avec la Maréchale de *** -- DIDEROT, Denis

L'esprit de l'athéisme -- COMTE-SPONVILLE, André

Etudes matérialistes sur la morale -- QUINIOU, Yvon

Là-haut, il n'y a rien -- BAILLARGEON, Normand

Les Lumières au péril du bûcher -- CHAUSSINAND-NOGARET, Guy

Michel Onfray, la force majeure de l'athéisme -- JUGNON, Alain

Traité d'athéologie -- ONFRAY, Michel

Articles pertinents :

Les créationnismes

Citations : Karl MARX

Citations : Jean-Paul SARTRE


* postmodernisme (n.m.)

On associe la philosophie postmoderne au relativisme culturel et à une attitude de scepticisme, voire de rejet, à l’égard des idées modernistes d’objectivité, de rationalisme, de connaissance, etc. Sous ses variantes plus radicales, la philosophie postmoderne nie jusqu’à l’existence même de la réalité et de la vérité objectives et implique un rejet catégorique des principes hérités des Lumières. Cela pousse le relativisme culturel à l'extrême, affirmant que chacune des différentes culturelles possède sa propre réalité socialement construite.


* Pourquoi je ne suis pas musulman
WARRAQ, Ibn
Mots-clés : histoire islam
Éditions L’Âge de l’Homme, Lausanne, Suisse
1999

L’islam est intégriste par nature

Ce livre est un acte d’accusation. Warraq accuse l’islam d’être l’enemi le plus intransigeant de tout concept de pensée libre, de tout désir de liberté humaine. Il accuse les doctrines islamiques d’être entièrement incompatibles avec les droits de l’homme et, surtout, de la femme. Selon Warraq, il n’y a pas de distinction véritable entre islam et intégrisme islamiste.

Il accuse aussi les intellectuels occidentaux d’une extrême naïveté, ou pire, de lacheté : en voulant ne critiquer que le christianisme (anticléricalisme au XIXe siècle) ou de peur de se faire accuser d’ethnocentrisme (au XXe), ils en sont venus à excuser les torts pourtant indéniables de ce monothéisme, l’islam, qui partage les défauts de la tradition judéo-chrétienne dont il est issu, tout en exacerbant l’intolérance de celle-ci.

Warraq dédie ce livre à la mémoire du Professeur Hitoshi Igarashi, traducteur japonais des Versets Sataniques, poignardé le 11 juillet 1991 à l’Université de Tsukuba.

Quelques extraits :

«  Expliquer toute chose par Dieu, cela revient à couper court à toute question, à réprimer toute curiosité intellectuelle, à étouffer tout progrès scientifique. On n’est guère avancé en disant que la merveilleuse variété et l’impressionnante complexité des organismes vivants sont un miracle. C’est encore moins une explication scientifique...
Seul un scientifique en proie à un sentiment d’émerveillement sent que l’extraordinaire complexité a besoin d’être expliquée. En formulant des hypothèses qui seront testées, il essayera de démystifier les prétendus mystères de l’univers. Au contraire, l’homme religieux se contentera de remarquer platement que tout fut créé par Dieu.  »

Chapitre V : Le Coran

«  C’est en promettant une récompense au paradis aux martyrs qui meurent en combattant pour l’islam que Muhammad fut capable de développer l’un des legs les plus maléfiques du Coran, la notion de guerre sainte... Les fanatiques ont été utilisés d’une manière effrayante tout au long de l’histoire de l’islam. Les martyrs ont été employées pour commettre des assassinats politiques bien avant ceux des XIe et XIIe siècles.  »

Chapitre V : Le Coran

«  Nous pouvons aussi nous demander comment une loi dont les premiers principes furent établis il y a plus d’un millénaire, et dont la substance n’a pas évolué depuis, pourrait encore être d’actualité au XXe siècle. La charia ne reflète que les conditions sociales et économiques des premiers abbassides et on l’a conservée sans tenir compte des développements ultérieurs de la société. ...aussi longtemps que nous penserons que le Coran est éternellement vrai et qu’il apporte une réponse à tous les problèmes du monde moderne, il n’y aura aucun progrès. Les principes contenus dans le Coran sont antithétiques au progrès moral.  »

Chapitre VI : La nature totalitaire de l’islam

« ...il n’existe pas de différence entre l’islam et l’intégrisme islamique. »

Chapitre VII : L’Islam est-il compatible avec la démocratie et les droits de l’homme ?

«  Les militants islamistes n’ignorent pas que l’islam est incompatible avec les principes de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. Ils se sont réunis à Paris en 1981 pour rédiger une Déclaration Islamique des Droits de l’Homme qui occulte toutes les libertés qui contredisent la loi islamique. Plus préoccupant encore est le fait que sous la pression des États musulmans, l’article 18 de la Déclaration des Nations-Unies a été révisé en novembre 1981. La liberté de religion et le droit de changer de religion ont été supprimés et seul le droit d’avoir une religion fut conservé.  »

Chapitre VII : L’Islam est-il compatible avec la démocratie et les droits de l’homme ?

Voir aussi : Liste non exhaustive des massacres perpétrés au nom de l’islam dans sa conquête de l’Afrique, l’Asie et l’Europe —  d’après le livre d’Ibn Warraq Pourquoi je ne suis pas musulman.



* protestantisme (n.m.)

Articles pertinents :

Le Célibat des prêtres


* PROUDHON, Pierre-Joseph

Voir aussi :

Citations


* pseudoscience (n.f.)

Livres pertinents :

Intrusions spiritualistes et impostures intellectuelles en sciences -- DUBESSY, Jean -- LECOINTRE, Guillaume

Pseudosciences et postmodernisme -- SOKAL, Alan

Articles pertinents :

Le Christianisme est une pseudoscience


* Pseudosciences et postmodernisme
Adversaires ou compagnons de route ?
SOKAL, Alan
Mots-clés : pseudoscience science
Odile Jacob, Paris
2005
Préface de Jean Bricmont

Mise en cause de l'étrange alliance entre le relativisme cognitif extrême et la crédulité

« Impostures intellectuelles, d'Alan Sokal et Jean Bricmont, a déclenché des polémiques passionnées dans le monde entier et a été un grand succès. Alan Sokal poursuit ici son combat contre l'irrationalisme qui envahit la culture contemporaine. Il met en cause l'étrange alliance entre la pensée postmoderne, qui affecte un scepticisme radical et un relativisme cognitif extrême, et les pseudosciences—médicines parallèles, astrologie, religions—, qui exploitent l'insondable crédulité humaine.
L'enjeu est clair. Dans un monde où règnent les superstitions et les passions nationalistes et religieuses, les êtres humains sauront-ils affronter les problèmes bien réels que pose leur suivie ? L'approche rationnelle du monde n'est-elle pas le seul véritable rempart contre nos diverse folies ? »

Présentation du livre, page couverture 4

Fiche de Pseudosciences et postmodernisme chez l'éditeur.

Critique




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