atheism.davidrand.ca : Vivre sans religion 
 > Table des matières 
 > >  Répertoire   in English 
 Page précédentePage suivante 

Le répertoire  D

A   B   C   D   E   F   G   H   I   J   K   L   M   N   O   P   Q   R   S   T   U   V   W   X   Y   Z
Livres
Liens
Références

* DA SILVA, Gérard

* Debout les athées de la terre ! ; MÉREAU, Jean-Yves

* déisme

* DEROSSI, Marco

* DERUETTE, Serge

* dessein intelligent

* D'HOLBACH, Paul-Henri Thiry

* DIDEROT, Denis, 1713-1784

* Dieu et l'État ; BAKOUNINE, Michel

* DJAVANN, Chahdortt

* DOLET, Étienne

* double vérité

* DUBESSY, Jean


* DA SILVA, Gérard

Livre :

Contre Benoît XVI


* Debout les athées de la terre !
Pour une place légale de l'athéisme
MÉREAU, Jean-Yves
Mots-clés : athéisme laïcité
L'Harmattan
2013

Critiques

Quelques citations

« S'il est traditionnel que la droite fasse l'amalgame entre État et religion, cela est contre nature à la gauche. »

p. 10

« Nous, athées et laïcs, devons taper du poing sur les tables d'autel. »

p. 11

« Ce texte n'est donc pas une thèse sur l'athéisme ou la religion. Il y a quantité de livres très bien faits pour cela. Il suffit aussi de relire nombre de philosophes pour que le simple doute cède la place à l'athéisme le plus ferme. Là n'est pas le propos. »

p. 11

« La religion est donc un fascisme, un totalitarisme. C'est d'ailleurs le mal pervers du totalitarisme que de devenir une religion. Certes, l'interdiction de la religion pouvait être un viol des consciences, mais ce n'est pas l'athéisme d'État qui a conduit le bloc de l'Est au totalitarisme, c'est au contraire une déviance religiosisante, dans le culte de la personnalité et de la foi en l'infaillibilité du parti qui fait le totalitarisme. L'hitlérisme comme le stalinisme n'étaient pas autre chose que des cultes forcés et forcenés. »

p. 37-38

« Les racines chrétiennes de l'Europe ne sont qu'un mythe diffusé pour asservir, utilisé pour contrôler. Elles n'ont que 2000 ans, ces racines ; une broutille au regard des millions d'années de l'histoire de l'homme. Nos vraies racines sont dans la préhistoire même si nous les ignorons. »

p. 40

« Répondre à la montée d'un intégrisme par le renforcement des autres intégrismes est la plus mauvaise des stratégies. »

p. 41

« Parfois l'équilibre est rompu par une insupportable arrogance religieuse que, seul, peut contrebalancer un athéisme fort et non passif et incolore. La nature a toujours horreur du vide et la religion envahit actuellement un espace trop peu occupé par les athées. Seule la faiblesse actuelle de l'expression athée permet le retour visible du fait religieux. »

p. 51

« Une certaine gauche bien pensante, amateur de boubous, couscous, djellabas et djembés, avec une certaine tendance au voyeurisme paternaliste, sous couvert de société multiculturelle, de droit à la différence, a confondu respect des différences avec complaisance envers le confessionnalisme. Elle s'y est empêtrée et ne sait plus comment en sortir. »

p. 53

« Or le vrai danger c'est le confessionalisme et ses dérives sectaires. Car la société laïque ne sait pas se défendre contre les intégrismes et les obscurantismes. Elle ne fonctionne plus comme rempart contre les déviances tant elle a développé un complexe de culpabilité face aux religions. Et cela, parce qu'elle ignore son courant presque majoritaire celui des sans dieux, les athées et les agnostiques. La seule communauté à ne pas être reconnue ou identifiée [...] »

p. 53

« La majorité, c'est nous ! Les athées ! Les sans dieu ! »

p. 54

« La laïcité à la française ne suffit plus. [...] La France doit reprendre son rôle de phare et pour ce faire les athées doivent reprendre une part active au débat public. Sans laïcité forte, il n'y a pas de place pour l'athéisme pourchassé dans tous les États confessionnels même si ceux-ci ne sont pas des théocraties. Sans un athéisme fort, il n'est pas de laïcité vivante car, sans contre-pouvoir, les religions deviennent rapidement despotiques. Dès que la religion est trop présente, l'athéisme est bouc émissaire. »

p. 58

« [...] la force et la conviction de puissants États laïcs [...] »

p. 58

« [...] la notion d'athéisme d'État, jamais tentée et jamais affirmée, et pourtant bien plus avancée que la séparation des Églises et de l'État. Nous sommes toujours restés dans le flou à ce sujet hors l'expérience du bloc de l'Est et sa dérive totalitaire dont nous avons vu supra ce qu'elle comportait de déviance religieuse. »

p. 71

« L'État en lui-même ne peut être qu'athée c'est-à-dire fondé sur aucun autre concept que le « Contrat social », libre de toute subordination à une transcendance qui plus est concrétisée par des structures et des pouvoirs terrestres locaux, nationaux, internationaux ou supra nationaux. Car de cette mondialisation-là, nul ne s'inquiète. Ces pouvoirs extérieurs à l'État sont fondés sur des subjectivités. Seule l'objectivité de l'athéisme d'État peut garantir le libre fonctionnement de la laïcité.  »

p. 73

« [...] l'État laïc, par essence, ne peut se concevoir que comme athée c'est-à-dire sans aucun lien organique ou philosophique avec une transcendance quelle qu'elle soit. Tout laxisme, par esprit de tradition ou par une tolérance mal comprise, est insupportable. La liberté et la force universelle de l'État tiennent à sa déconnexion d'avec toute croyance, à l'abolition de toute référence, la croyance étant strictement affaire personnelle comme le droit de consulter une voyante ou de faire tourner les tables. »

p. 75-76



* déisme (n.m.)

Les déistes, comme les théistes, situent les principes moraux dans la divinité. Au fait, le déisme est né du désir d'abandonner le théisme révélé, mais sans pour autant devenir athées, parce que les déistes croyaient nécessaire à la civilisation ce système divin de récompenses et de punitions. Les déistes ont donc retenu cette clef de voûte du théisme qu'ils prétendaient rejeter.

Au XVIIIe siècle le déisme était progressiste, s'inscrivant dans la démarche modernisante des Lumières, prônant la tolérance religieuse. Mais aujourd'hui, il est rétrograde.


* DEROSSI, Marco

Livre :

Croire en Dieu est désormais inutile


* DERUETTE, Serge

Livre :

Lire Jean Meslier, Curé et athée révolutionnaire

Serge Deruette a été conférencier au congrès Athées sans frontières à Montréal en octobre 2010, où le sujet de sa conférence fut No Heaven, no possessions ou le curé Jean Meslier (1664-1729), théoricien de l’athéisme au service du peuple


* dessein intelligent


* D'HOLBACH, Paul-Henri Thiry

Livres :

La Contagion sacrée

Système de la nature

La Théologie portative

1723-1789. Philosophe français d'origine allemande, il est matérialiste et athée.

Voir aussi :

Citations


* DIDEROT, Denis, 1713-1784

Livre :

Entretien d'un philosophe avec la Maréchale de ***

Biographie de Diderot sur le site pédagogique de la Bibliothèque nationale de France :

Denis Diderot, 1713-1784 : L'incontournable père fondateur

Voir aussi :

Citations


* Dieu et l'État
BAKOUNINE, Michel
Mots-clés : État religion science
Éditions Mille et une nuits
1996
Commentaires de Simon Lapointe

Un classique de l'athéisme est sans contredit Dieu et l'État de l'anarchiste russe Michel Bakounine (1814-1882), réédité en format de poche par les Éditions Mille et une nuits en 1996. Il s'agit d'un plaidoyer matérialiste, rationnaliste et radicalement démocratique. En réplique au « Si Dieu n'existait pas, il faudrait l'inventer » de Voltaire, Bakounine répond « Si Dieu existait réellement, il faudrait le faire disparaître ». Selon lui, la notion de Dieu est intimement liée à celles de l'autorité et de la hiérarchie; c'est une forme irrationnelle de justification de l'oppression. Car à travers le divin, c'est une institution humaine que le divin sacralise et qui de ce fait en procède: l'État. C'est pourquoi Bakounine estime que la liberté humaine n'est possible que grâce à l'athéisme et l'anarchisme (qui est pour lui une forme radicale de démocratie directe).

Ce qui singularise Bakounine parmi les penseurs athées, c'est son attitude envers la science. Bien qu'il voit en elle une arme de lutte contre l'obscurantisme et le fanatisme, il se refuse à la sacraliser et met en garde ses lecteurs contre la tentation d'un gouvernement de savants, qui exercerait une dictature d'autant plus répressive qu'elle jouirait d'une caution scientifique. À une époque où les technocrates sont tout-puissants, qu'on sacralise la science économique et que le « progrès technologique » justifie la destruction de l'environnement, on ne peut qu'être frappé par la justesse de l'analyse de Bakounine... !



* DJAVANN, Chahdortt

Livre :

Bas les voiles !


* DOLET, Étienne, 1509-1546

Écrivain, poète, imprimeur, humaniste et philologue français, il est torturé, étranglé et brûlé avec ses livres, le 3 août 1546, pour avoir professé le matérialisme et l'athéisme, ou pour s'être montré favorable aux opinions de Martin Luther.

Aujourd'hui, une petite rue dans le 20e arrondissement de Paris porte son nom.

Page Wikipédia : Étienne Dolet


* double vérité

Voir aussi NOMA.


* DUBESSY, Jean

Livre :

Intrusions spiritualistes et impostures intellectuelles en sciences



XHTML CSS