atheism.davidrand.ca : Vivre sans religion | |
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Patricia55, 2006-01-26
Quelle joie d'avoir découvert votre site, je me suis déléctée en lisant TOUT. J'avais peur de ne pas être « normale » en refusant de croire à toutes ses sornettes dites religions. Merci à vous qui avez eu la bonne idée de faire ce site, continuez à aider les gens à voir enfin clair.
Remarque du webmestre : Merci !
La médecine et le respect des convictions philosophiques du patient
Monique Noens, 2006-01-23
Bonjour, Je me pose souvent la question suivante : Comment s'assurer, que le médecin qui nous soignera lorsque nous ne serons plus à même de réagir valablement, respectera nos volontés d'athées, à savoir, par ex. Mourir dans la DIGNITE, le respect de la Crémation, le REFUS de l'acharnement thérapeutique, etc, etc,....... Nous n'avons à l'heure actuelle, aucune garantie quant aux croyances ou non-croyance du médecin, qui sera TOUJOURS influencé par ses propres « certitudes » !!!!!!! Et ça c'est une HORREUR ABSOLUE !!!!!!
Gag-test : « Quelle est votre vraie religion ? »
JM Fert, 2006-01-23
Pour vous détendre un instant :
http://atheisme.free.fr/Contributions/Test_voyage_interstellaire.htm
JM Fert, 2006-01-23
J'ai vu sur d'autres sites athées que le webmestre se fait l'écho de réactions menaçantes ou ordurières (« Dieu va te punir, tu vas pourrir en enfer pour l'éternité, on va te crever pour tes blasphèmes », et autres gentillesses). En recevez-vous aussi ? En quelle proportion ? J'espère que chacune d'entre elles ne font que vous persuader du bien fondé de votre démarche et renforcent votre détermination à poursuivre.
Amicalement.
Remarque du webmestre : J'en reçois de temps en temps. Je ne pourrais pas vous dire quelle proportion. De telles réactions sont moches mais ne méritent pas qu'on s'en préoccupe. De fortes réactions émotives mais infondées font partie de la problématique religieuse contre laquelle nous luttons.
Appréciation, quelques arguments, et quelques récréations
JM Fert, 2006-01-23
Je vous remercie pour la qualité de votre travail et le sérieux de votre présentation. Je souhaiterais trouver sur un site athée quelques détails sur les méfaits des religions, notamment leur soutien ou leur promotion du sexisme le plus réactionnaire. J'aimerais trouver aussi quelques références au « Traité d'athéologie » de Michel Onfray, qui fait beaucoup couler d'encre dans notre vieille Europe.
Je vous ajoute ci-dessous quelques arguments que j'aime à développer dans des discussions avec des croyants.
- « Dieu existe » : je suis d'accord, il existe comme n'importe quelle création humaine. Mickey existe puisque Disney l'a inventé ; les licornes, les leprechauns, les fafardets existent puisque les contes et légendes en parlent. Ce que les croyants ont bien du mal à prouver, c'est qu'il aurait un autre mode d'existence que celui que nous reconnaissons bien volontiers au roi Gradlon, à Athéna ou à Nessy, le monstre du Loch Ness.
- L'origine de Dieu et des religions : lorsque l'on comprend l'histoire de la civilisation et l'émergence de la conscience humaine actuelle, on voit mieux la place des religions dans cette histoire. A ce sujet, j'ai beaucoup apprécié l'apport du livre de Julian JAYNES : « La naissance de la conscience dans l'effondrement de l'esprit bicaméral ». J'ai été élevé dans une religion minoritaire d'inspiration janséniste, et je n'avais pas trouvé avant cette lecture de compréhension pertinente des convulsionnaires de Port Royal.
- La religion et la science. J'aime bien un argument de Henri Atlan, le fameux biologiste. Je résume très vite : Il part du point de vue religieux : Si Dieu a créé le monde, les hommes de foi, se basant sur les textes sacrés, s'occupent de ce qu'Il aurait dit, et les hommes de sciences, se basant sur des expérimentations et des observations, de ce qu'Il a fait. S'Il nous a fait à Son image, dites-nous, pour les humains que vous cotoyez : vous attachez plus d'importance aux actes ou aux paroles ? (surtout si ce sont des propos de seconde main rapportés, traduits, tronqués ou recopiés avec des erreurs par des générations successives de moines, réinterprétés... )
- A un croyant qui concluait une discussion en me disant : « Que Dieu ait pitié de toi, c'est tout ce que je peux te souhaiter », j'ai répondu : « Merci beaucoup, mais c'est déjà fait : Il m'a octroyé la Grâce de ne pas croire en Lui »
- La plupart des croyants ne croient qu'à une seule religion, qu'à un seul Dieu, sur plus de 200 qu'on peut trouver sur le marché mondial de la foi, et on ne leur demande pas de prouver que les autres n'existent pas. Ils n'ont donc la foi que pour 1/200 dieux. Je suis d'accord avec eux à 0,5% près... Une foi, deux fois, trois fois Rien...
- astrologie : avant la naissance de ma fille, une « amie » demande à mon épouse : « c'est pour quand ? Ah bon, elle sera du Cancer, et toi, tu es de quel signe ? Du cancer aussi ? Ca ne m'étonne pas, il arrive très souvent que l'enfant soit du signe d'un des deux parents » Une autre amie proteste : « N'allez pas me dire que vous croyez à ces aneries !! » Et moi, du tac au tac, très sérieux : « Mais si, mais si, vois-tu, de même, il arrive très souvent que l'enfant soit du sexe d'un des deux parents... »
- Genèse : je ne résiste pas au plaisir de vous transmettre une petite blague qui donne la seule vraie version authentique et certaine de la Création (aussi vérifiable que la version habituelle)
LA VÉRITÉ SUR LA CRÉATION DE L'HOMME...
Un jour, au jardin d'Éden, Ève s'adressa ainsi à Dieu :
- Seigneur, j'ai un problème...
- Lequel ?
- Seigneur, je sais que vous m'avez créée et que vous m'avez donné ce magnifique jardin et tous ces merveilleux animaux et ce grand bouffon de serpent mais je ne suis pas heureuse !
- Qu'est-ce qui t'arrive ?
- Seigneur, je suis seule, et j'en ai ras le bol des pommes !
- J'ai une solution ! Je vais créer un homme pour toi !
- Qu'est-ce qu'un homme, Seigneur ?
- Une créature imparfaite, avec plusieurs défauts. Il mentira, trichera, sera vaniteux et s'auréolera de gloire ; il t'en fera voir de toutes les couleurs. Il sera plus grand que toi, plus fort, plus rapide et il aimera chasser et tuer. Il aura l'air ridicule quand il sera excité, mais puisque tu t'es plainte, je le créerai en sorte qu'il satisfasse tes besoins physiques. Il sera un peu niais et s'amusera à des choses inutiles comme se battre et jouer au ballon. Il ne sera pas trop brillant, aussi aura-t-il besoin de tes conseils pour bien orienter sa pensée.
- Superbe ! Dit Ève, avec un haussement de sourcils ironique. Où est le piège, Seigneur ?
- Tu peux l'avoir à une condition !
- Quelle est-elle, Seigneur ?
- Comme je te l'ai dit, il sera fier, arrogant et vaniteux. Alors tu devras lui laisser croire que je l'ai créé en premier. Mais rappelle-toi, ce sera notre petit secret entre femmes...
Remarque du webmestre : Merci !
Je trouve très bonne votre idée d'une rubrique sur le sexisme religieux. Si j'avais le temps, le site serait 10 fois plus grand
et ce sujet, parmi tant d'autres, serait couvert...
Je connais le livre de Julian Jaynes. Une oeuvre fascinante. Je dois l'ajouter au Répertoire bientôt.
Quant au
Traité d'athéologie de Michel Onfray, vous en trouverez quelques extraits dans
Le répertoire de ce site.
Au-dessus de Dieu, il y a la Vérité
Christian Le cadet, 2006-01-23
Comment accéder à la Vérité en niant l'existence même Dieu. Dieu n'est pas vérité mais tous ignore comment le démontrer. Même parmi la grande multitude de tous ces gens qui nie l'existence de Dieu, il existe plusieurs vérités, parfois contradictoires.
Remarque du webmestre : La « Vérité » avec un grand « V », j'ignore où la trouver. Mais je sais où on peut trouver plein de faussetés : dans les religions surnaturelles.
Dubois, 2006-01-23
J'ai 75 ans. A 21 ans, après 10 ans de séminaire, où j'avais été placé par mon père, par ailleurs authentique artiste d'art sacré, je n'allais pas reconstruire ma VIE sur l'idée d'un dieu hypothétique et jusque là silencieux, dont la théologie était fondée sur une erreur, la séparation du corps et de l'esprit. Bien m'en a pris.
J'avais simplement constaté, après le coup du Père Noël, (on est toujours un peu enfant) que, face à la matière, on se tourne plus facilement vers ce qu'on croit et imagine que vers ce qu'on sait et vérifie. Bien sûr, notre connaissance est empirique et nos concepts ne recouvrent sans doute que peu de la réalité.
Que sait-on alors ? Que, sur la terre, la matière a évolué vers la vie et que la vie a évolué vers la connaissance. L'homme lui-même, l'histoire et le présent révèlent sa pénible évolution du religieux et belliqueux vers le raisonnable et le social. Un tel homme, féminisé et informatisé, fera sans doute alors évoluer bien des choses, s'il s'en laisse le temps. En attendant, beaucoup en paient et vont en payer le prix.
Y a-t-il un début et une finalité à cette évolution ? Qu'importe pour l'instant, puisque l'évolution suit son cours. Ainsi soit-il.
P.S. J'ai peut-être tort (on sait si peu de choses) mais c'est vécu.
En réponse au message de Pierre
Marilyse, 2006-01-21, suite aux commentaires de Pierre, 2006-01-18
Pierre,
J'ai trouvé votre message très intéressant, car vous tenez compte du rôle politique de la religion. Connaissez-vous Manuel de Diéguez ? Je vous suggère fortement de visiter son site :http://www.dieguez-philosophe.com/
Pierre, 2006-01-18
Après avoir consulté de nouveau votre site, j'ai remarqué que les liaisons entre les diverses religions et la politique étaient rarement abordés. Pourtant, et c'est un fait avéré, les religions sont avant toute chose, des instruments politiques de premier ordre. En effet, en regardant l'histoire, et en dehors de toutes considérations philosophiques, le monothéisme a été un facteur d'unification évident. Entre les tribus sémitiques, unifiées sous l'autorité du dieu unique et national (le dieu des hébreux était à eux, pas aux autres) et les tribus arabes placées (par la force ou la conviction) sous la tutelle de Mahomet (dernier prophète, donc le plus crédible), la concordance est évidente. Les sois disantes « révélations » n'ont été qu'un moyen de convaincre dans un but unificateur.
Pour le christianisme, cela a été un peu plus compliqué. En effet (et cela explique la lenteur avec lequel il s'est propagé), il s'est heurté à un empire centralisé (Rome) et a du attendre que ce dernier se fissure de tous côtés pour s'imposer aux masses. En effet, à la différence des anciens cultes de Rome, tout en rituels extérieurs, la religion du christ engageait le plan de la conscience personnelle, ce qui était une nouveauté radicale. Nul ne pouvait s'y soustraire, qu'il soit esclave, préfet ou empereur. On était chrétien avant d'être esclave, préfet ou empereur (L.Jerphagnon, Histoire de la Rome Antique). Bref, le christianisme a agi comme un instrument de nivellement social.
Dieu n'est pas une révélation, mais une création humaine ayant pour but le pouvoir. Voyez les rois, voire président de notre époque : tous sont adeptes de religions diverses (par conviction peut-être, par réalisme sûrement).
En simplifiant, on peut même résumer comment cela a probablement débuté. Imaginons Abram (plus tard Abraham) ou un autre cela importe peu, nomade pastoral du croissant fertile, allant de ville en ville (Ur par ex.) pour vendre ses animaux. Il y rencontrait de vieilles civilisations, avec leurs monuments et leurs statues de dieux colossaux. Lui, n'avait que de petits dieux portables (l'archéologie le prouve) en terre cuite (qui étaient honorés sous la tente...) et se sentait humilié en voyant la puissance et la force des autres dieux. Il s'est alors inventé un dieu à la fois puissant et pratique (en s'inspirant peut-être du culte d'Akhénaton le pharaon égyptien hérétique) car immatériel (difficile de nomadiser avec une gigantesque statue !). Petit à petit, autour ce cette idée toute simple, tout le reste a été construit.
Quand aux autres (Jésus, Mahomet), ils n'ont fait que continuer et reprendre cette idée en l'adaptant suivant les circonstances. Mahomet (ou Mohamad) a été un chef de guerre unificateur et Jésus a tenté de réformer la religion juive (très divisée à son époque) et n'a du reste JAMAIS essayé de « créer » une nouvelle religion (mais d'autres se sont servis de lui pour le faire par la suite). Les « réformes » n'ont pas cessé depuis (Luther, Calvin, etc...).
Parler avec des croyants de l'origine de l'univers, du devenir de l'homme, etc... n'a rien avoir avec leur dieu. La conception de ce dernier est uniquement politique, pas scientifique, ni philosophique.
Une dernière chose. J'ai relu dernièrement T. Daquin. Je me suis demandé ceci. S'il avait vécu de nos jours, sa pensée aurait-elle été si dogmatique, si dirigée dans le sens du christianisme ? Cet homme était de toute évidence intelligent. Le problème, c'était le manque de connaissances scientifiques de son époque. Aujourd'hui, je suis persuadé qu'il serait plutôt agnostique, même athée. La vision du monde change avec les époques et les religions datent de l'âge du fer. Il serait peut-être temps de les oublier et de passer à autre chose.
Bonne continuation.
Karim, 2006-01-15, suite aux commentaires de Hanssens, 2006-01-13
C'est de l'hypothèse de l'existence de l'âme que le cortége des compromissions de l'Homme avec cette idée, a démarré pour mener dramatiquement plus loin : les religions. En effet, c'est la prise de conscience de la mort de la mortalité de l'être humain, qui à rendu possible cette hypothese. l'homme certain de mourir et ne pouvant se résoudre à cette idée a trouvé le moyen de calmer sa peur par une existence qui va au-delà de la mort en deux étape : D'abord, il se detache du physique car sa vérité est incontournable, l'homme et mortel. Puis, il invente quelque chose qui dépasse les contingences physiques qui de plus est eternel, l'âme. Et il s'offre par là le luxe de l'existence ad eternam. Cela peu en effet rassurer mais, le prix à payer est excessif : on existe éternellement dans nos esprits, mais bêtement. C'est pour cela que je parle de compromis. D'ailleurs, c'est cette eternité promise qui constitue l'appât des religions pour les hommes, après il trés facile de faire gober tous le reste, la mer qui s'ouvre, la femme géntrice ex nihilo...etc.
Il est à ce titre interessant de relever de grande contradiction dans les religions. L'éternité est dans le dogme musulman un attribut exclusivement divin... plus le même dogme proclame l'eternité de l'homme dans l'au-delà ! c'est du donnant donnant, compromis de l'un pour l'autre et vice-versa, fifty-fifty.
L'hypothése de l'existence de l'ame portée par les croyants est finalement, la preuve de l'orgueil de ces derniers, car il n'ont justement pas d'humilité face à la mort, surtout qu'ils nient ce salut aux autres êtres vivants.
Et bonne continuation.
L'âme, une fantaisie du cerveau
Hanssens, 2006-01-13, suite aux commentaires de Etienne Boutin, 2006-01-04
Bonjour à tous.
Cela fait plus d'un an que je n'ai plus visité votre site, uniquement par manque de temps, car je le trouve toujours aussi intéressant. Je voudrais apporter un complément à ce qui a été déjà été commenté sur l'âme. En tant qu'athée, il est évident que je considère cela comme une invention pure et simple des religions ; en tant qu'homme je considère que le concept de l'âme est d'un orgueil démésuré car il place l'homme « en dehors » des autres êtres vivants (moi j'ai une âme, pas les animaux, of course), ce qui lui permet de massacrer sans remord tout ce qui vit (lamentable fête de l'aid-el-kebir par ex.). Pourtant, il me semble que, d'après les croyants, l'orgueil est un péché ! L'âme est la chasse gardée des églises, et pour cause : elles sont les seules a y avoir accès (le curé peut vous absoudre, et « laver » vos péchés) ; bref, l'âme est très pratique pour le pouvoir catholique et autre.
Il paraît que, toujours d'après quelques « bigots » que je connais (et qui me font bien rire du reste), que l'âme est - « l'essence de l'être », donc si je comprends bien, ce que nous sommes (notre caractère, notre spécificité, notre « moi »). L'ennui, c'est qu'ils n'arrivent pas à m'expliquer comment, par exemple, un enfant qui vient au monde SANS CERVEAU (il a un coeur, du sang, des poumons, tout, mais rien, au sens propre, dans le crâne : à l'aide d'une lampe puissante on voit à travers sa tête) possède une âme. Inutile de vous dire que ces bébés sont totalement inertes, mais vivants : le sang circule, et le coeur bat. J'ai connu des personnes qui, après avoir subi un grâve traumatisme crânien (avec dégâts au cerveau), changeaient du tout au tout, étaient devenues des « autres »...
Alors ? Ce que l'on peut affirmer, c'est que notre cerveau est l'organe du « moi », l'ordinateur organisateur de notre vie, formidable fruit de la nature (dont la complexité commence seulement à être comprise), et notre « essence » même. Le cerveau humain a tout inventé : l'âme, dieu, et tout le reste... Ce qu'il y a d'extraordinaire, c'est que ce cerveau, si performant, continue, chez certains en tous cas, à se dénigrer : il s'est inventé une chose supérieure qui n'existe pourtant pas—l'âme—ce qui pousse ce même cerveau a s'autodétruire (kamikazes et autres « cons » du genre) et qui prouve qu'il n'est pas aussi parfait que l'on pourrait le croire !
Bonne continuation à votre site.
Remarque du webmestre : Merci. Effectivement, l'hypothèse de l'existence de l'âme est une fabulation incompatible avec nos connaissances scientifiques.
Que serait l'athéisme sans religion ?
Nore, 2006-01-13
Je me suis peu à peu détacher de la religion, pas par conformisme avec mes pairs, être jeune c'est dire non au catholicisme oui aux bouddhisme, ou d'autres sectes mais parce que la magie de l'enfance et de l'ignorance s'était éssouflé. La philosophie s'engoufrant dans les failles, les cadvres et l'obscurantisme. Mais elle n'est pas morte pour autant, aucun des livres froids, des recherches intellectuels, ne peux vous faire tréssaillir comme le discours d'un être vivant. Malheureusement ce genre de personne se font rare et elles seules peuvent gardé le titre de croyant, Théodore Monod, soeur Emmanuel, la petite soeur des pauvres...
Remarque du webmestre :
Vous parlez du « titre de croyant » comme d'un honneur. Quel honneur y a-t-il à croire en des vieilles mythologies
infantiles? Les croyants ne sont pas du tout rares. Les terroristes suicidaires sont aussi des croyants. Mais la plupart des
croyants religieux sont des gens ordinaires qui croient parce qu'on les a indoctrinés.
Pour répondre à votre question, « Que serait l'athéisme sans religion ? » c'est très simple.
Sans la religion, l'athéisme ne serait pas nécessaire. Mais parce que les religions sont là, et elles sont puissantes,
omniprésentes et très dangereuses, nous avons le devoir de nous y opposer. Les folies des théismes rendent indispensable
l'athéisme. L'enjeu, c'est le futur de notre planète.
Jacky, 2006-01-09
Bonjour,
J'ai été élevé dans la foi chrétienne avec tout ce que cela signifie. Je ne pense pas que cela m'a fait du mal, mais passons. Aujourd'hui, j'ai 40 ans passé et le dogme de l'église me semble quelque peu superflu. J'ai regardé vers le bouddhisme mais là aussi j'ai laché prise. Je respecte la croyance de chacun (ceux qui croient en Dieu comme ceux qui ne croient en rien, même si cela reste une croyance...) Aujourd'hui je vis seul ma spiritualité en essayant d'apporter un peu de mon amour aux autres sans autre but.
Pourquoi vouloir toujours essayer de prouver l'existence d'un Dieu où son inexistence ? Pourquoi, même dans l'athéisme, essaye-t-on toujours d'appartenir à un groupe ? Pourquoi choisir un camp plutôt qu'un autre ? Pourquoi ces petites guerres entre toutes ces croyances et non croyances ? Quelle importance en fin de compte ? Nous ne sommes qu'un souffle en ce bas monde. Nous sommes si insignifiants et pourtant, malgré cela nous recherchons toujours des arguments pour exister dans notre vanité.
Notre présence est si récente et nous avons dèjà gravé notre passage bien profondément sur cette terre. Nous continuons à nous amuser avec nos jouets en cherchant à nous justifier de notre bonne conscience en rejettant les déraillements sur les autres. On paraphrase, on suppute, on accuse.
Je m'amuse comme tout le monde avec mes jouets, je trouve triste que l'Afrique soit un continent si pauvre, même si j'ai ma part de responsabilité. L'intégrisme s'élève un peu partout en ce monde et cela serait bien futile de ma part de dire que ce n'est que de la faute des musulmans. Les religions viennent chercher du peuple. Les gens y adhèrent. Mais comment pouvons juger ces millions d'êtres qui vivent sous le seuil de la pauvreté ou qui sont simplement paumés, sans toit, sans amour, sans chaleur et qui se réfugient dans les seuls bras qui leur sont offerts.
Je ne suis jamais allé dans la rue relevé un sans abris pour lui offrir une soupe chaude ou un repas dans un fast food. J'en ai un peu honte mais cela ne m'empêche pas de dormir. Dans le village, le curé offre de temps en temps un petit coin de sa demeure à un pauvre gars qui trouve les nuits bien froides. On pourrait lui demander de le faire systématiquement, mais moi, je ne l'ai encore jamais fait.
Ne croire en rien est un luxe que tout le monde ne peut peut-être pas se permettre.
Remarque du webmestre :
Votre texte est imbu de platitudes et d'idées reçues concernant la croyance et l'incroyance. Je le publie et y répond car c'est un
exemple du relativisme si à la mode de nos jours.
D'abord, et pour la xe fois, l'athéisme n'est pas une croyance : être athée, c'est s'armer d'un sain scepticisme face
aux fadaises des théismes, c'est s'abstenir de croire à n'importe quoi. À votre avis, croire au Père Noël et ne pas croire au Père Noël
seraient-ce deux croyances à valeurs égales ?
Si votre compassion pour les pauvres était plus réfléchie, vous vous rendrez compte que la puissance des institutions religieuses
augmente le niveau de misère et d'ignorance dans le monde. Les exemples sont nombreux : l'interdiction des moyens contraceptifs ;
la statut inférieur accordé aux femmes par l'islam ; l'interdiction du condom par le Vatican ; l'indoctrination des enfants
de parents musulmans par la mémorisation abrutissante du coran ; etc.
Personne ne remet en cause le droit de chacun à ses croyances ; les cibles de la critique athée sont les vendeurs d'illusions
et de faux espoirs qui, par intérêt, prétendent parler au nom d'un dieu mythologique. Leurs beaux mensonges peuvent parfois soulager,
comme la drogue soulage, mais sans pour autant apporter de vraie amélioration.
C'est pour défendre la liberté de conscience que les athées doivent critiquer les religions. C'est aussi par compassion, car les
premières victimes de la religion, ce sont les croyants.
Inquisition et atteintes aux libertés fondamentales
Karim, 2006-01-05
Bonjour,
Trois citoyens Algériens, sont emprisonnés arbitrairement pour ne pas avoir respecté le jeûne (Ramadan). Deux personnes, lors du mois de Ramadan passé - septembre - ont été prises par la police dans un restaurant à porte mi ouverte en train de déjeuner dans la ville de Béjaia (Kabylie). Présentés au tribunal, le deux jeunes et le restaurateur écopèrent respectivement de trois mois et de six mois de prison ferme.
Remarque du webmestre : Une grossière atteinte aux droits humains, à la liberté de religion et à la laïcité. Une police qui impose des interdits religieux, c'est dégueulasse.
Etienne Boutin, 2006-01-04
Bonjour,
Je me demande que pourrait être le rôle de l'âme lorsqu'on a déjà un cerveau.
Si c'est notre âme qui définit notre personnalité, comment l'alcool par exemple pourrait la modifier ? Lorsqu'un prisonnier subissait une lobotomie et que son attitude en était modifiée, qu'en était-il de son âme ?
Si une partie du cerveau est détruite, les façons de penser et les attitudes changent. Alors si quelqu'un meurt avec le cerveau detruit complètement, que se passe-t-il avec son âme ? Et si tout son état d'esprit demeure intact (memoire, perception, etc) à quoi pouvait servir son cerveau ? Car d'après la religion chrétienne, lorsqu'on meurt notre âme quitte notre corps.
Voila plusieurs questions que je me pose.
Remarque du webmestre : D'excellentes questions. Les poser, c'est y répondre.
Nicolas Sourdif, 2006-01-03
Le libre-arbitre est par définition une volonté libre, un libre choix de la part de l'individu. Seulement voilà : si la personne est vraiment libre de choisir entre le bien et le mal, il me semble qu'elle choisirait toujours le bien, puisque le mal cause de la souffrance. À moins qu'elle agisse par ignorance, comme disent les bouddhistes, mais alors la personne ne peut pas être tenue pour coupable, encore moins comme responsable, parce qu'elle ne connaît pas la conséquence de ses actes. Donc, pas de libre-arbitre chez l'homme, mais chacun a son destin à vivre, il s'agit d'apprendre à aimer son destin.
J'ai déjà lu en quelque part : « la question n'est pas de savoir s'il y a une vie après la mort, mais s'il y a une vie avant la mort. »
J'avais confiance en Zarathoustra, maintenant je me méfie totalement. Nietzsche est un dangereux fou (il paraît qu'il était maniaco-dépressif).
Remarque du webmestre : Vous soulevez deux questions très controversées et très complexes : l'existence ou non du libre-arbitre, et l'heritage de Nietzsche. On pourrait écrire des tonnes de livres là-dessus...
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