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Les « raisonnements » contre l'athéisme sont généralement très faibles, au fait complètement nuls pour la plupart. Mais les croyants religieux et les athéophobes n'arrêtent pas de les présenter. Quelques-unes de ces arguties fréquemment utilisées sont listées, discutées et réfutées ici. Voir aussi athéophobie.
L'athéisme est une religion comme les autres. Croire que Dieu n'existe pas est un acte de foi.
Si l'athéisme est une religion, alors la calvitie est une couleur de cheveux et la santé est une maladie.*
L'athéisme n'implique aucune croyance, aucun dogme, aucune foi. C'est tout simplement l'absence de théisme.
L'athée s'abstient de gober les croyances entièrement infondées des divers théismes
(tels que le christianisme, l'islam et le judaïsme).
Si un individu ne croit pas en l'astrologie, est-ce une question de foi ?
Son incroyance serait-elle une religion, la religion « anastrologique » ?
Si je prétend être messie mais que vous ne me croyez pas, votre incroyance serait-elle une religion ?
(* Ajoutons :
« Si l'athéisme était une foi, ne pas jouer au hockey serait un sport d'hiver. »
Manon Boner-Gaillard, citée dans Là-haut, il n'y a rien)
Il est impossible de prouver que Dieu n'existe pas. L'athéisme est donc infondé.
Il est impossible de prouver l'inexistence de la fée des étoiles, de la licorne rose invisible
ou du monstre de spaghetti volant, mais cette absence de preuve ne constitue en rien un
argument pour l'existence de ces fantasmes. Plus une hypothèse est extraordinaire, moins il y a de symétrie entre l'éventuelle
vérité ou fausseté de cette hypothèse. Si la preuve d'existence ainsi que la preuve d'inexistence sont toutes les deux manquantes, cela
n'implique pas que la probabilité d'existence serait de 50 %.
C'est la personne qui croit en l'existence de quelque être extraordinaire qui a le fardeau de la preuve.
C'est donc le chrétien ou le musulman qui doit prouver l'existence de son « Dieu » hypothétique.
L'incroyant n'a aucune obligation de fournir des preuves d'inexistence.
(Voir le sophisme du juste milieu.)
La religion est nécessaire pour la morale. Sans Dieu, il n'y aurait aucune autorité divine pour décider du bien et du mal.
Le bien et le mal n'ont rien à voir avec un quelconque dieu. La morale est humaine, le produit de notre évolution en tant qu'espèce sociale.
La morale, c'est la recherche de l'équilibre entre l'intérêt de l'individu et l'intérêt du groupe auquel il appartient.
La morale chrétienne ou musulmane, comme toute morale théiste, est essentiellement infantile,
car elle dépend d'une figure paternelle pour s'imposer. Par contre, la morale athée—c'est-à-dire
l'humanisme—mise sur la capacité des êtres humains de murir moralement,
d'assimiler les principes éthiques et de les respecter, non pas par crainte d'un dieu, mais parce qu'ils
reconnaissent la valeur de ces principes pour leur qualité de vie.
(Voir morale.)
Si Dieu n'existe pas, "bien" et "mal", "vertu" et "vice", "vrai" et "faux" deviennent des mots sans aucune signification.
Pour le bien et le mal, la vertu et le vice, voir la discussion de la morale au paragraphe précédent.
Quant aux concepts "vrai" et "faux", ils n'ont rien à voir avec un quelconque dieu.
L'assertion « La vitesse de la lumière dans le vide est constante » est vraie.
Par contre la phrase « Pauline Marois est présidente des États-Unis » est fausse.
Et ce, indépendamment de tout dieu. Le vrai et le faux se constatent en observant le monde réel
et en respectant les règles élémentaires de la logique. Et si dans certains cas la détermination de la vérité
est difficile, il est inutile de faire intervenir un dieu.
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