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Archive des commentaires des visiteurs

mars 2005


Les « bright »

Bruno San Marco, 2005-03-27

Le nom « Bright » désigne un individu qui porte sur le monde un regard naturaliste, c'est-à-dire libre de tout élément surnaturel ou mystique, soit. Un label qui vient de sortir sur le marché et qui tente d'éclipser les autres trop limiteurs ? Nous ne sommes plus progressiste, athée, cartésien, on est « bright ». Soit. Rien de très méchant.

Je suis même en accord avec ce combat apparent des « brights » à savoir se détacher de l'emprise religieuse permanente et des dangers qu'elle génère. Toutefois étant pour une liberté quasi parfaite porter l'étiquette « bright » ne me sied pas. Je ne suis ni une lumière ni une ombre je revendique le détachement de tout de ce qui contraint, de tout ce qui ferme l'esprit. Je n'ai pas la prétention de rallier à ma cause mon voisin ou ma femme, ni même mon chien, chacun est libre. Je pose des questions, je cherche, je remets en cause l'existence de « Dieu », je creuse les alternatives.

Je n'ai jamais cru au père Noël, aux dieux multiples ou unique, aux miracles, et aux superstitions, aux fausses justifications en tout genre mais je crois néanmoins que la science n'explique pas tout et n'expliquera jamais tout. Parfois elle est même davantage obscurantiste que la religion et évite les domaines d'études qui la dérangent dans ses convictions ou qui ne rapportent pas assez gros.

Je considère également que la réalité est gouvernée par des lois naturelles (par opposition à celles surnaturelles des religions) mais qu'elle garde une place pour des choses inexpliquées et inexplicables. Des choses qui nous dépassent comme, exemple parmi des milliers : de défier les lois de la probabilité et dans une foule de 20 000 personnes de tomber sur un ami que l'on n'a pas vu depuis dix ans.

Qui peut affirmer que l'univers est libre de tout élément surnaturel ou mystique ? Je ne suis pas agnostique, je n'ouvre pas des portes sans les fermer et sans attendre que l'on les ferme pour moi mais je trouve le mouvement « Bright » un peu trop catégorique voire autoritaire, allant jusque dicter un comportement et une seule compréhension de l'univers.

Le risque est grand en visant à rassembler uniquement ceux qui ne font confiance qu'à la démarche scientifique pour essayer de comprendre le monde. Cette attitude semble dogmatique même si elle part à la conquête et désire davantage construire que révéler.

Pas de place pour le génie, l'étincelle, la création, le bizarre, l'inattendu, l'illogisme, messieurs-dames ? Du fait rien que du fait, quand il faudrait être tout, à la fois rationaliste, scientifique, libre-penseur, matérialiste, agnostique, incroyant, athée, anarchiste, libertin, libertaire, libéré !

C'est affirmer négativement sa position que de se limiter à un seul nom, c'est réducteur. Personnellement la seule étiquette que j'accepte de porter c'est celle d'« alter bondialiste ». Je cherche à participer à un bond de l'humanité en agissant autrement, en comptant sur le respect de la planète, de la liberté, en luttant contre ce qui attache. Un terme peu précis et probablement tout aussi impudique qui laisse toutes les latitudes pour gérer sa philosophie et son engagement.

Ce terme est-il universel ? Je m'en tape le coquillard. Je le préfère largement au galvaudé « bright » qui sonne à mes oreilles comme « light », prétexte édulcorant, relent affligeant en provenance des Etats-Unis, de l'Empire State Coca-Cola. L'individu « bright » serait un athée « light », si on se contentait de lire ce message subliminal !

Puisque l'on parle de publicité, il en existait d'ailleurs une il y a quelques années où deux jeunes gens communiquaient doigts contre doigts. Une femme aux cheveux blancs accueillait un nouvel adepte dans cette secte avec un regard doux et amène. Le slogan faisait hérisser les poils : « The future is bright, the future is Orange ». « Le futur est brillant, le futur est Orange ».

Les textes des affiches n'avait rien à envier au discours lénifiant des futuristes new-age : « Dans le futur, nous nous parlerons davantage », « nous nous comprendrons mieux », « nous voyagerons plus ».

Espérons que le discours actuel « bright » s'éloigne de ces croyances post-hippies.
Bruno San Marco, écri-vain alter bondialiste

Remarque du webmestre : Le choix du terme « bright » peut être contesté, mais leur philosophie—c'est-à-dire le rejet du surnaturel, surtout comme base de la morale—est tout-à-fait légitime et nécessaire. Nécessaire afin de sortir du bourbier de la morale religieuse.
Je trouve futile ce désir que la réalité « garde une place pour des choses inexpliquées et inexplicables ». Comme s'il y avait le danger que notre ignorance soit trop petite ! Notre univers est si vaste et complexe, et notre connaissance de cet univers, ou seulement de notre petite planète, est tellement incomplète, que nous aurions besoin de plusieurs millions d'années de civilisation, voire des milliards, avant même de commencer à épuiser les sujets de recherches, si cela est possible. Ce n'est pas l'inexplicable qui nous manque, ce sont plutôt les explications dont nous avons besoin !
Si vous pensez que le fait de « tomber sur un ami que l'on n'a pas vu depuis dix ans » « dans une foule de 20 000 personnes » défie les lois de la probabilité, vous manifestez une ignorance des mathématiques élémentaires—ou de la psychologie humaine, car nous avons une tendance à entrevoir des significations là où il n'y a que coïncidence. Il est normal que des événements improbables se produisent de temps en temps. Ces événements nous sont remarquables justement parce qu'ils sont rares. Si vous croyez qu'il y a quelque chose de mystérieux là-dedans, les adeptes de la voyance voudraient votre clientèle. Ils seraient très heureux de profiter de votre naïveté !


Accusé réveillez-vous !

Bruno San Marco, 2005-03-26

D'où venons-nous ?
La question dépasse « Dieu », que vise-t-on à travers ce « Dieu » unique et merveilleux qui ignore par définition la réponse puisque la vérité l'ignore ? Il faudrait en finir avec toutes ces affirmations gratuites qui prétendent le contraire. Nous ne disposons même pas du savoir qui permettrait de mesurer notre ignorance.

L'homme serait une créature de Dieu. Par conséquent l'homme n'est pas puisque dieu n'est pas. Ou alors l'homme est et dieu n'est pas ou alors l'homme est, dieu est mais dieu est un imposteur qui n'a fabriqué aucune créature en dehors du lombric bicéphale.

Dieu aimerait l'homme et lui laisserait la liberté de lui obéir ou de désobéir. Quand l'homme fait une connerie, dieu n'y est pour rien quand l'homme est bon c'est parce que la foi l'anime.

L'homme aurait été placé au-dessus de l'animal. L'homme est seul animal qui tue par plaisir c'est sa principale supériorité, le crime gratuit est le propre de l'homme pas celui de l'animal.

Une croyance c'est alléger les souffrances. C'est tout le contraire : c'est ajouter des souffrances à des souffrances.

Face au risque de perdre une fois pour toute la non maîtrise de leur destin, les croyants du monde entier doivent soutenir de toutes leurs forces leur « Dieu » car celui-ci s'effiloche, se désagrège, on lui préfère Zidane ou Beckham. Messieurs Mesdames vous êtes les derniers remparts contre les forces du jour ! Car venant des ténèbres « il est encore fécond le ventre d'où est sortie la bête immonde ! » (Berthold Brecht) et l'apocalypse est pour demain.

Mais tout combat ne se borne pas à déhouiller « Dieu », il ne se limite pas non plus à s'attendrir sur l'origine de l'univers. Il s'attaque à l'infini de la réflexion humaine, à ce cerveau qui est un univers bien plus vaste, bien plus mystérieux, bien plus complexe, bien plus insoluble, bien plus paradoxal, bien moins maîtrisable.

« Accusez moi de tout mais jamais d'avoir agi en l'encontre des intérêts supérieurs du Monde. » est la devise divine empreinte d'une telle noblesse d'âme qu'on y croirait presque. Malheureusement elle se heurte à la notion floue d'intérêt supérieur. Qu'est-ce qu'un intérêt supérieur ? Se faire mousser, s'assurer de l'impunité, agir au gré de ses fantasmes, déléguer ce qui ennuie, faire confiance à ses saints, jouer avec le pouvoir, pratiquer le culte de l'affairisme ? Cet apostolat confère-t-il le statut de dieu à qui s'en réjoui ? Est-ce au nom d'un patriotisme universel que l'on peut fermer les yeux sur ce qui se meurt à proximité ?
Bruno San Marco, écri-vain alter-bondialiste


Mise en place d'un lien

Glaéa Gérard, 2005-03-25

Bonjour, votre site rejoint tout à fait les préoccupations de l'association Athéisme international dont je suis membre. J'ai créé un site web pour notre association et j'ai donc souhaité ajouter un lien vers votre site que je trouve très bien fait. A toute fin utile je vous donne le lien vers le site de notre association http://atheisme.internation.free.fr/

Notre association est relativement jeune et regroupe un quinzaine de personnes en France.

Remarque du webmestre : Merci ! J'ai ajouté votre site à la page Liens athées et laïques de ce site.


Proposition de lecture athée

Eric Perrier, 2005-03-23

Bonjour à tous.
À quelques reprises, j'ai émis sur cette page de longs commentaires souvent empreints de préoccupation envers le maintien strict de la laïcité et le développement d'une morale issue des sciences naturelles. Depuis, j'ai rédigé un roman de science fiction (étiquetté « humaniste ») baignant dans le même esprit : une histoire apocalyptique dans laquelle l'humanité doit se tourner vers la raison et transcender ses superstitions afin de survivre. Les discussions retrouvées sur ce site auront certes contribué à en inspirer le propos, que j'espère inspirant tout en restant divertissant.

Si, comme moi, vous en avez assez de la littérature théiste faisant la promotion d'une forme ou l'autre de croyance et qui est si populaire en ce moment (tout en ne manquant pas d'enrichir, entre autres, les Dan Brown et Yann Martel de ce monde), je vous invite à jeter un coup d'oeil sur mon ouvrage dénué de toute trace de divin. Ce roman 100 % athée est disponible en format numérique et papier à l'adresse suivante :
http://www.manuscritdepot.com/a.eric-perrier.html

Merci aux intéressés et j'espère que vous apprécierez.


Vive Socrotte !

Pierre, 2005-03-12

J'ai trouvé le bon site pour la philosophie : Charabia.net
http://www.charabia.net/gen/gendisp.php?gen=1
Essayez-le !


Question sur l'athéisme et l'excomunion

Dany, 2005-03-16

Bonjour, j'aurais seulement une seule petite question. Je me considère depuis longtemps athée mais je suis de naissance catholique, et je me demandais comment faire en sorte d'être considéré sans religion au point de vu de l'état. Je sais pas si vous comprenez ou je veux en venir. Je voudrais bien être excomunier mais je n'irai point dire des méchancetés à un curé pour le devenir. Merci.

Remarque du webmestre : Si vous êtes au Canada, je ne crois pas que l'état garde des données concernant l'affiliation religieuse des individus. Il s'agit plutôt de faire comprendre à l'Église catholique que vous n'en êtes plus membre, c'est-à-dire, vous faire débaptiser.
Je vous suggère de consulter la section Débaptisation et excommunication de la page des Liens athées et laïques. C'est très peu, mais c'est un début.


Un site sur l'atheisme turc !!

Secil, 2005-03-14

Bonjour,
C'est avec plaisir que je vous annonce la creation d'un site-forum d'atheisme turc ! Le premier de France.

Pourquoi un site athée turc et non pas simplement un site athee ? Tout simplement parce qu'on a l'habitude d'entendre dire que les turcs sont musulmans, parce qu'on a l'habitude d'etre censurés, parce que nous, athées turcs, nous reclamons notre droit a ne pas etre musulmans à perpetuité et d'etre reduit au silence.

Nous sommes des francais d'origine turque, et constatant la remise en question de la Laicité dans nos deux pays (la France et la Turquie), nous avons decidé qu'il etait temps d'agir. Ce projet, qui n'en ai qu'a ses debut, est née de la collaboration de francais d'origine turque, athées, agnostiques, deistes ou laics croyants..

Espérant être lu par vous.
ATHETURK


Le bouddhisme originel : le Theravada

Nicolas Sourdif, 2005-03-13

Je me suis réveillé un matin, et puis j'avais perdu la foi. J'étais incapable de prier. Un jour, lors d'une discussion, j'ai eu une « révélation » de la part d'un jeune chrétien baptiste : -moi, disait-il, je me suis rendu compte que mon père n'était pas parfait. Mon « Père Céleste » est mort, une fois pour toutes. L'athéisme est difficile, et plus d'uns y échouent, disait le philosophe André-Comte Sponville, dans son livre intitulé Traité du désespoir et de la béatitude. Cet ouvrage m'a amené à m'intéresser de près à l'enseignement du bouddhisme originel, le Theravada. À l'origine, le bouddhisme était une philosophie sans dieux ni âme, c'est par suite qu'il est devenu une religion, en particulier dans les pays du nord comme le Tibet, la Chine et le Japon. J'invite tous ceux qui lisent ce message à se renseigner de près sur cette belle sagesse deux fois millénaire.

Remarque du webmestre : Effectivement, les principes du bouddhisme originel n'étaient ni théistes ni surnaturels.


Le « phénomène de croyance »

Guy D., 2005-03-08

Bonjour,
Par l'intermédiaire du moteur de recherche « cristal », j'ai posé une question précise, ainsi, je viens de découvrir votre site. Par cette prise de contact, voici brièvement quelques détails qui devraient nous permettre de déterminer si nous sommes faits pour nous comprendre.

Depuis quatre décennies, je m'intéresse au seul « phénomène de croyance » et ce, quel qu'en soit sa forme ou son expression -- dans un discours politique et journalistique ; croyance dans l'astrologie ; dans les OVNI ; etc. -- et évidemment, la croyance mystique qui représente actuellement les 5 / 6 de la population mondiale. Mon cheminement a consisté d'une part, à savoir pourquoi je n'avais pas la « foi », pourquoi je suis « incroyant », afin de pouvoir m'en expliquer correctement ; d'autre part, j'ai naturellement été à la rencontre de convaincus de confessions différentes, de grades divers, en les sollicitant de m'expliquer leur propre entendement sur leur « foi » et également, de me décrire comment, et, dans quelles circonstances, ils ont été « initiés ». J'ai donc relevé des invariants, ce qui m'a conduit depuis une dizaine d'années à pénétrer dans ce fleuve tumultueux qu'est le cerveau humain, de l'étudier avec des spécialistes des sciences de la cognition, afin de tenter de comprendre le plus correctement possible et avec des preuves, le mécanisme d'acquisition d'une croyance. Vous ne serez pas donc pas surpris parce qui suit.

Aujourd'hui à cette question : Pourquoi, à des individus pris au hasard, devant le même fait écouté dans les mêmes conditions, l'un va croire ce qui lui est dit, un autre ne pas croire et un troisième être dans le doute ?

Dit autrement, aujourd'hui à la question : pourquoi l'un est croyant et l'autre pas ? si de nombreuses hypothèses existent sur les mécanismes d'acquisition d'une croyance, il est une qui fait l'unanimité des spécialistes les plus prestigieux de la question -- il devra être dit et dénoncé les misères ou persécutions du Vatican, auprès des chercheurs en neurothéologie -- les différentes pièces d'un immense puzzle de recherches antérieures commencent non seulement à s'imbriquer parfaitement les unes dans les autres, mais, là neuroimagerie médicale permet maintenant de montrer au plus dogmatique où est son erreur et qu'il existe une zone du cerveau qui permet de différencier le cerveau d'un croyant convaincu d'un non-croyant. Cette explication apporte les preuves des différents acteurs cérébraux en action au niveau moléculaire, ou hormonal qui, en concentrations inappropriées peut engendrer chez un convaincu un état dont le sujet n'a pas conscience et qui trouble profondément sa personnalité en entraînant une déstructuration cognitive. Très prochainement, plusieurs groupes de chercheurs dans le monde vont publier en montrant de manière irréfutable que comme un souvenir, une croyance quel qu'elle soit, obéie à un mécanisme biologique précis et contrôlé.

La croyance est donc un phénomène très complexe et très compliqué, j'en profite pour dire que tous ceux qui prétendent expliquer des choses compliquées simplement soit, délibérément, veulent nous tromper ce qui est le cas de toutes les religions soit, parce qu'eux-mêmes naïfs.

La meilleure conceptualisation du « phénomène de croyance » va permettre de lutter plus efficacement contre les kamikazes fous de dieu, toutefois, il est certain que la médaille a un revers et que cette meilleure compréhension ne satisfait aucunement : les politiques ; les militaires ; les syndicalistes, ni, aucune sectes !

Tout cela est dit d'une manière globale et demandera formellement des « précautions » pour une diffusion sur un site !
Qu'en pensez-vous ?
À vous lire, Guy.

Remarque du webmestre : Le sujet de recherche que vous évoquez est fort intéressant. Cela rappelle les travaux de Michael Persinger de l'Université Laurentian de Sudbury, en Ontario.


Un peu de tout

Thierry Leunen, 2005-03-06

Bonjour,
Je suis nouveau sur le site et j'ai beaucoup apprécié les interventions car elles partent vraiment dans tous les sens... Je suis un athée très pratiquant et je recherche des arguments contre cet enfantillage qu'est la religion...

J'aimerais que Gabriel me donne les raisons pour lesquelles on le condamne à mort (si cela lui convient)

Pour ma part, je ne suis pas très bavard et j'aime les sentences à discuter...du genre :
« Nous ne disposons même pas du savoir qui permettrait de mesurer notre ignorance. »

Je ne sais plus de qui est-ce, mais j'en ai de moi-même :
L'humanité quittera son enfance quand elle abandonnera son principal jouet... les religions !
Plus en s'éloigne des dieux, plus on s'approche de la spiritualité.

À propos des 10 % d'athées dans le monde, je réponds : ce n'est pas parce que l'erreur est répandue qu'elle devient vérité.

À propos de l'islam, je me suis toujours demandé pourquoi, alors qu'ils ont si peur du sexe, certains sont prêts à s'immoler dans d'infâmes attentats terroristes parce qu'on leur promet une dizaine de femmes vierges dès leur entrée au paradis... ? Il y a là, il me semble, une énorme hypocrisie...

Enfin, un autre avis sur les religions : la religion, c'est du prêt-à-penser, la spiritualité c'est la haute couture de la pensée...

Remarque du webmestre : Je crois que c'est 72 vierges, mais je peux me tromper :-)


Traité d'athéologie, de Michel Onfray

R. Frosini, 2005-03-03

Je cite Michel Onfray :
« ...En philosophie, il y eut jadis une époque "Mort de Dieu". La nôtre serait plutôt celle de son retour. D'où l'urgence d'un athéisme argumenté, construit, solide et militant... »

Ceci résume de façon extrême le contenu de son livre Traité d'athéologie (Grasset § Fasquelle- PARIS 2005) Une argumentation basée sur une érudition certaine, solide et très large, amenant l'auteur à défendre la nécessité d'enseigner l'athéisme pour soustraire l'intelligence à la pregnance étroite de la religion, quelle qu'elle soit.

Remarque du webmestre : Décidément, il faut que je me procure ce livre !



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