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Extraits de Petite critique de la déraison religieuse

Chapitre 14 : Des directeurs d'inconscience


« Le besoin d'être dominé serait-il intériorisé au point de faire partie des instincts ? Je crains qu'il faille répondre oui... Et c'est en bonne partie à l'attitude religieuse de soumission qu'on en doit la persistance. Convenons ici que, si la religion du passé aliénait profondément les consciences, dans l'ensemble elles s'accompagnait d'une certaine sagesse et comportait une cohérence qu'on ne retrouve pas dans les sectes récentes et dans les reality shows de la télévision. J'ai bien peur que, de nos jours, il faille plutôt parler de « directeurs d'inconscience ». »

« Il faut devenir son propre « directeur de conscience », et même d'inconscience si on a envie de quelque folie, ce sera toujours mieux que de laisser cela à quelqu'un d'autre. »



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