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Archive des commentaires des visiteurs

août 2004


Évolution

Leila, 2004-08-31

Je ne suis pas épatée par le corps humain et sa perfection parce que je suis en parfait santé et que je ne connais rien sur les maladies ; d'ailleurs mon métier est d'essayer de les traiter ; car je suis médecin et j'ai passer des années de mon existence à étudier ce corps ; certes le corps humain peut présenter des dérèglement mais es ce que c'est suffisant pour juger de ça défaillance ; ce n'est pas parce que un ordinateur peut tomber en panne ou être infecter par un virus qu'on oublie l'ingéniosité de cet appareil.

Et puis vous avez affirmer une chose que vous avez après nier dans un autre lieu ; vous affirmez qu'on est imparfait et vous utiliser ce cerveau imparfait pour affirmer que Dieu n'existe pas ! Qu'est-il de plus vain que de vouloir deviner Dieu par nos analogies et conjectures.

Si je suis stupide de croire que Dieu existe je ne suis pas assez stupide pour croire que mes ancêtres sont des singes ou pire encore un chien ; après l'effondrement de la théorie darwinienne je suis étonner qu'il existe toujours des gens qui croient en cette théorie ; après la découverte de ces fossiles qui prouve que les espèces sont rester les même depuis le époque glaciale ; alors de qu'elle évolution peut-on parler et pourquoi n'y a t-il pas d'espèce intelligente autre que l'homme qui ont évoluer sur cette terre

Remarque du webmestre :
« L'effondrement de la théorie darwinienne » vous dites !!! Au contraire, cette théorie est non seulement en excellente santé, c'est la base même de l'ensemble de nos connaissances en biologie. Je m'inquièterais plutôt de la santé de vos patients, car si vous êtes médecin et que vous rejetez l'évolution, vous rejetez ainsi une des pierres angulaires de votre formation scientifique. Cela frôle l'incompétence professionelle volontaire.
Qui a dit que nos ancêtres sont des singes ou des chiens ? Au contraire, les humains, les singes, les chiens, et toutes les autres espèces ont des ancêtres communs si nous remontons à des époques suffisamment lointaines.
Quant à l'époque glaciale, c'est comme hier (quelques dixaines de milliers d'années) par rapport à l'échelle géologique (des centaines de millions ou des milliards d'années). Bien sûr que les espèces sont restées presque inchangées depuis un passé si récent.


Orgueil

François B., 2004-08-30, suite aux commentaires de Gilles B., 2004-08-30

Si on m'avait donné un dollar à chaque fois qu'un croyant a traité les athées d'orgueilleux je serais riche. Mais on pourrait très bien vous retourné la remarque : n'est-ce pas de l'orgueuil que de se considérer l'élu d'un dieu ?

Contraire à dieu nous n'avons jamais prétendu à la perfection. Si la science est jeune c'est grace à la religion qui a censuré et réprimé tous ceux qui n'adhéraient pas à votre doctrine.


Athéisme est une religion

Gilles B., 2004-08-30

Vous luttez contre toute religion qui croit en Dieu. Votre athéisme regroupe un certain nombre d'adhérents aux mêmes hypothèses antithéistes. Votre athéisme est une religion, composée d'un ensemble d'adhérents à une doctrine commune : Dieu ne doit pas exister car nous ne le voulons. Tel est votre credo. Mais votre religion n'a qu'un dieu, bien mortel, bien orgueilleux, bien fat et infatué, c'est l'homme. Bien piètre mesure pour expliquer l'immensité de l'univers. Jamais un homme n'a pu produire même la perfection d'un moucheron. Peut-être quelques gadgets existent par le génie que Dieu a donné à sa créature humaine, mais infiniment davantage existe par la parole de Dieu, (il a dit : et tout a été fait) - comme le croient depuis toujours les Juifs et les Justes de l'univers.

Connaissez un animal qui ait une religion ? Moi je n'en ai connais, un animal peut s'investir dans le règne animal, il ne peut pas entrer dans le mone spirituel. Le penseur et prédicateur Paul de Tarse, déclarait avec sagesse : « L'homme animal - l'agnostique - ne comprend rien aux choses de Dieu »

L'athée qui refuse Dieu se résorbe dans le règne animal, et fait pire, il muselle son esprit qui l'inviterait normalement à s'ouvrir à un intelligence supérieure qui ordonne tout le monde que nous habitons. Chacun a ses choix. Vous choisissez de vous « Contenir » dans la sphère faussement intellectuelle, un intellectualisme perverti qu'un savant mathématicien comme Pascal a intelligemment dénoncé. À l'autre bout de la chaîne animale, je peux considéré l'athée comme l'ange rebelle, qui a voulu se faire égal à Dieu et à qui nous donnons le nom générique de Lucifer. (Porteur de lumière). Notre destin humain doit trouver sa vraie place. Vous êtes de ceux qui contribuent à l'égarer et non pas à l'éclairer. Que Dieu vous fasse le cadeau d'éclairer vos neurones embrouillés par je ne sais quel désordre.

Remarque du webmestre :


Les Musulmans

Pascale, 2004-08-29

Des terroristes en Irak veulent imposer la port du voile aux musulmanes en France aussi. Les Américains font la loi dans les pays musulmans, et maintenant, les musulmans vont faire la loi dans les pays chrétiens.

http://www.cyberpresse.ca/monde/article/1,151,1065,082004,778516.shtml


Voeu de silence ?

François B., 2004-08-24, suite aux commentaires de André Rambert

Nous ne devrions pas nous taire par peur des croyants. Nous devrions défendre (de façon non-violente) notre idéologie et nos valeurs, comme nous devrions voter pour le parti qui représente le mieux notre idéologie et nos valeurs. Si nous voulons éviter de se faire manipuler nous devrions continuer à nous informer et à informer la population. Nous taire serait de l'auto-censure.

« La censure, c'est l'abdication de la liberté ! » Claude Gauvreau (1925-1971)


Prophète ?

Eric P., 2004-08-24, suite aux commentaires de André Rambert

Il semble que monsieur Rambert prophétise une imminente guerre civile ou une nouvelle inquisition, généreusement orchestrée par qui ? Les grands pouvoirs capitalistes ? Je crois que ceux-ci sont trop préoccupés par la « convergence » et à falsifier leurs livres comptables pour penser à cela. Le danger représenté par l'homme dont je parlais et auquel vous sembliez vous reconnaitre consistait surtout en nos préoccupations économiques égoistes qui s'exercent au détriment le plus total de l'écologie, et ceci sur la base de vieilles préconceptions (religieuses) de l'univers selon laquelle l'humain, en tant que race chérie d'un dieu fictif, a le droit de tout faire ce qu'il veut sur la planète, cette dernière n'étant que sa « possession », son terrain de jeu.

Ainsi, ma pensée va plus dans le sens de scientifiques écologistes militants comme David Suzuki ou Hubert Reeves, pas dans le sens d'une conspiration maléfique capitaliste visant à faire s'entretuer croyants et non-croyants, non plus je ne crois en un monde immatériel, ni en des aspects immatériels ou éthérés de l'humain, ni en vérité absolue appelée dieu, comme vous l'avez proposé dans des messages antérieurs. J'embrasse logiquement et en tout raisonnenment le paradigme matérialiste. Je reste ouvert à d'autres hypothèses tel un scientifique, un sceptique ou n'importe qui se prétendant raisonnable doit rester ouvert, mais je doute fortement que les corps astrals, l'âme, les anges ou quoique ce soit de ce type de charabia ne soit jamais prouvé. J'invite n'importe qui à faire la démonstration hors de tout doute que l'être humain est plus que ce que j'écrivait dans mon message précédent ; d'ailleurs plusieurs associations sceptiques offrent un million de dollars pour une telle preuve de pouvoirs paranormaux et personne ne l'a jamais mérité.

En définitive monsieur Rambert, je vous serais reconnaissant de ne plus vous ranger derrière mes propos pour argumenter avec le webmaster. Moi, je me sens bien plus proche de ses propos que des vôtres et je n'apprécie pas que mes idées soient quelque peu déformées pour être utilisées contre mon gré dans l'argumentation d'autrui.

Merci et bonne chance à vous.


Tous mes voeux

André Rambert, 2004-08-23, suite aux commentaires du webmaster

O.K. cher ami. Je vais vous faire plaisir : je souhaite très sincérement vous voir atteindre le résultat que vous vous êtes fixé. Ce serait toujours ça de fait.

Sans vouloir vous taxer de candeur, je dirai cependant que si vous n'iriez pas jusqu'à tuer des croyants parce qu'ils sont croyants (et j'en suis sûr), eux, parce qu'ils croient, n'hésiteront peut-être pas à tuer l'infidèle que vous êtes à leurs yeux parce que c'est un infidèle... avec des moyens que d'autres qui se moquent à la fois de vous et de ceux qui vous tueront leur auront (généreusement ?) fournis. Les uns et les autres, malgré votre volonté respective affichée d'indépendance, aurez succombé à des manipulations de « masse » qui vous auront échappé et devant lesquelles vous serez restés aveugles.

Je regrette simplement de n'avoir aucun pouvoir de « bénédiction » pour vous protéger et vous souhaite bonne chance !


Priorité à la discussion

André Rambert, 2004-08-22

Entre les réactions du webmaster et celles de nadil, je reste pantois !

Cher ami webmaster, vous tentez de me faire un procès d'intention : où avez-vous compris que je vous accusais d'être dogmatique ? La construction de cette phrase du départ est-elle à ce point ambigüe ? Quelles sont les incohérences dans mes propos qui vous font dire que je divague ? Assurément je préfère de beaucoup l'intervention d'Eric de qui je me sens plus proche et avec qui, malgré ses craintes exprimées de dérapage vers un certain mysticisme, les échanges sur la base d'hypothèses me paraissent rester ouverts.

Si votre objectif reste limité à un combat contre les religions, les tenants du pouvoir par l'argent vont pouvoir « faire leurs choux gras ». Ils se chargeront de vous fournir, à nadil et à vous, les armes nécessaires pour vous entre-tuer parce qu'ils sont très pragmatiques.

Alors, eux aussi sont un danger, peut-être plus grand encore... Ne l'occultez pas ! Eric en a bien conscience. Nous n'échapperons à leur pouvoir destructeur en nous cantonnant dans des échanges stériles où il y a recherche des défauts de « l'autre » en refusant d'exploiter ce qui peut nous unir.

Remarque du webmestre :
Je m'explique une dernière fois. Dans vos interventions ici, un thème principal est manifeste : vous êtes en désaccord fondamental avec la raison d'être de ce site, c'est-à-dire critiquer la religion en tant que religion. Et vous venez de réitérer votre désaccord.

D'après vous, le combat contre les religions ne doit pas se faire isolément, sans combattre en même temps d'autres maux. Vous mentionnez par exemple « les tenants du pouvoir par l'argent » et le « langage hédoniste omniprésent » et le « régime capitaliste nécessitant une société de consommation ». Est-ce que tout le monde doit être d'accord sur ces points avant de faire quoi que ce soit ? Il y a des non-croyants de gauche, du centre, et de droite, il y a des athées qui sont anti-capitalistes, pro-capitalistes, ou entre ces deux pôles. Il y a des incroyants hédonistes, épicuriens et même ascétiques.

Alors, je dis, une chose à la fois : nous savons que les religions sont dangereuses, alors combattons-les à l'aide de nos raisonnements et de nos idées. Cela n'empêche personne de mener d'autres combats parallèlement si on veut. Les intervenants ici mentionnent parfois des sujets qui débordent le cadre strict de la question religieuse, et cela ne pose aucun problème. Mais la critique de la religion comme religion demeure valable et nécessaire, et cela demeure la préoccupation principale de ce site.

Relisez vos propres textes ici. Réagissant à des commentaires de moi-même et d'autres, vous parlez d'« invective » et de « traces de violence ou de haine », vous faites allusion à des « défenseurs inconditionnels des dogmes ». Vous parlez aussi du danger de l'autoritarisme et de l'imposition par la force. Et dans votre dernière intervention, vous m'attribuez l'intention d'user de violence pour tuer des croyants. (Non Monsieur, mes seules « armes » sont les mots, ma seule guerre reste une guerre d'idées.) Alors, je pose la question : Qui tente de « faire un procès d'intention » à qui ?

Si, à la fin d'une discussion, il persiste toujours d'importantes divergences d'opinion parmi les participants, cela veut-il dire que la débat a été stérile ? Peut-être. Mais il est aussi possible que cette discussion jette une lumière salutaire ou du moins explicative sur les diverses opinions, même si celles-ci ne changent pas sensiblement au cours du débat. Toutefois, il faut savoir vivre avec l'éventuel désaccord si on veut éviter que le débat devienne stérile.

Il est évident que, pour vous, l'approche prônée sur ce site serait dangereuse et risquée. Alors, je vous réponds, comme j'ai répondu la fois précédente, que je comprends votre opinion mais ne la partage pas. Car, à mon avis, il serait dangereux de ne pas critiquer résolument la religion.

Dans de telles circonstances, comment voulez-vous que l'on trouve « ce qui peut nous unir » ? Pour vous satisfaire, il faudrait fermer le site ou bien changer radicalement ses objectifs.


Au webmaster et à tous mes amis

André Rambert, 2004-08-20, suite aux commentaires du webmestre

Cher Ami,
Je crains d'avoir avec vous la même incompréhension qu'avec, non pas ce que vous appelez les croyants et qui ne savent pas vraiment pourquoi ils sont croyants, mais ceux que j'appelle les clercs : évêques, curés, pasteurs, rabbins, imams ou autres défenseurs inconditionnels des dogmes.

Peut-on parler de l'homme sans parler de Dieu ? Et sans parler de religion ? N'avez-vous pas effacé de votre esprit ces contes d'Adam et Eve et tutti quanti ? Pourquoi opposer ce que vous dites de nos origines terriennes à des origines que vous qualifiez de « divines » ? J'avoue être surpris.

Vivre sans religion, pour moi c'est ne pas parler de religion, ni de Dieu, ni de dieux, ni de dogmes. Est-ce clair ?

Je ne veux surtout rien imposer, parce qu'imposer implique une obligation, une force exercée, et que mon sentiment est que rien de durable ne peut être bâti sur cette base. Le passé est assez riche en exemples d'autoritarisme qui se sont lamentablement effondrés. Et nul doute que tout ce qui aujourd'hui tente de gérer la société sur cette base de l'imposition s'écroulera. Autant dire qu'il ne restera rien ! Et remplacer une manière de vivre imposée par une autre, elle aussi imposée, est perpétuer le cycle des échecs.

Sommes-nous condamnés à une perpétuelle incompréhension ? Pouvons-nous tirer les leçons du passé sans revenir sans cesse sur des concepts qui ont générés autant d'erreurs ? En un mot, pouvons-nous échanger nos idées sur d'autres bases, d'autres concepts ?

Certes, il y aura toujours les mots qui ne supportent pas chez chacun rigoureusement les mêmes idées. C'est la plus grande difficulté au départ qui nécessite, dans un premier temps, de ne pas s'arrêter aux détails pour ne garder qu'un 'global' ressenti et réputé sincère. C'est ainsi, je pense, que l'on peut parler de morale sans pour autant revenir aux religions qui se sont arrogés la primauté dans l'expression de 'leur' morale. J'ai ma morale parce que je respecte l'autre, que je m'efforce d'éviter ce qui est perçu comme 'mal' et ce n'est pas pôur autant que je suis religieux ! Alors, pouvons-nous sortir de ces réactions primaires ?

Je me bats contre tout ce qui va à l'encontre d'une réflexion libre comme tout ce qui empêche l'exercice même de la réflexion. C'est pourquoi je dénonce aussi avec vigueur le langage hédoniste omniprésent, à notre époque, à travers la publicité qui est un produit du régime capitaliste nécessitant une société de consommation.

Au coeur de tout, il y a nous, il y a l'homme. C'est lui, c'est l'homme qu'il faut déjà bien définir et il ne me paraît pas que ce soit si simple, compte-tenu de l'héritage des erreurs inculquées. Dans la conception que l'on peut en avoir, et qui effectivement n'a pas lieu d'être limitée à l'animal, y a-t-il, oui ou non, une partie immatérielle ? Y a-t-il un monde immatériel ? Et qu'on ne me dise pas que l'immatériel c'est Dieu en personne, par pitié ! Ou alors, l'Intelligence s'appelle Dieu et après tout pourquoi pas ? Mais ce n'est plus ce que l'on nous en raconte...
Cordialement.

Remarque du webmestre :
Malgré vos divagations, il y a quelques points qui se dégagent : en particulier vous accusez de dogmatisme ceux qui dénoncent sans détour la menace que représentent les religions. Alors, là-dessus, il n'y a pas d'incompréhension, je saisis assez bien ce que vous voulez dire, et je ne suis pas d'accord. Au fait, la raison d'être de ce site est de dénoncer la menace religieuse et de motiver les athées à s'exprimer ouvertement dans ce sens. Est-ce clair pour vous ?
Pour le reste, lisez la réponse de Eric P., 2004-08-20.


Le « je » et moi

Eric P., 2004-08-20, suite aux commentaires de André Rambert, 2004-08-19

Parce que je crois que cette discussion risque de glisser dans le mysticisme et parce que j'ai personnellement été interpellé par l'initiateur de ce sujet, je me sens enclin à partager mon opinion d'anthropologue sur cette grande question existentielle : « que sommes-nous, les êtres humains ? »

D'abord, que ne sommes-nous pas ? Nous ne sommes pas des fantômes en devenir. L'âme est une invention religieuse pour justifier un contrôle post-mortem sur les fidèles d'une secte, question de faire peur aux vivants par la menace de ce qu'il adviendra d'eux après leur mort. L'existence ou l'inexistence de l'âme, comme celle des dieux, ne peut être prouvée, mais je me permet de rappeller que jamais, au grand jamais, la science n'a rencontré quelque chose de surnaturel dans ses observations et jamais le surnaturel n'est intervenu dans l'élaboration de la complexité, allant de nuages d'hydrogènes géants jusqu'à nous. Certes, il y a quelques trous de connaissance, mais ceux-ci rappetissent à mesure que nos recherches progressent et ne justifient jamais l'existence du surnaturel. D'ou aucun fondement en faveur d'une hypothétique âme.

Deuxièmement, il est indéniable que nous sommes le résultat de l'évolution, donc que nous avons des origines animales. L'appendice est un vestige d'un lointain ancêtre herbivore et le coccyx est le vestige d'une queue. Dand notre cerveau, sous le cortex, est enfoui en couches superposées ce qui est analogue aux cerveaux reptiliens (sens, agression, peur de l'étranger...) tout comme ce qui reste de nos prédécesseurs mammifères. Notre corps est constitué de la même manière que les autres animaux, bipédie ajoutée. Partout dans le monde, depuis un siècle, nous reconstituons notre histoire avec de plus en plus de détails grâce aux preuves fossiles que nous dénichons (même si ces preuves nous ont souvent fait tergiverser vers de fausses-pistes, l'histoire étant bien plus complexe qu'on ne se l'imaginait avec de multiples branches s'étant éteintes et qu'on a prises pour nos ancêtres).

Troisièmement, l'intelligence et la communication ne sont pas exclusives à l'humain. Rappellons la capacité des chimpazés et gorilles à maitriser le language des sourds-muets et à associer des concepts abstraits. Même les céphalopodes posséderaient, selon les dernières recherches, un système de communication fort complexe. Des perroquets peuvent résoudre des énigmes du niveau d'un enfant de 8 ans. Nos capacités intellectuelles ne semblent être après tout qu'une question de degré, notre cerveau possédant des couches exclusives et une complexification accrue.

Mais nous continuons à nous croire plus que cela, parce que nous ne pouvons adhérer à ce paradigme matérialiste décevant. Nous sommes là, capables de nous interroger sur l'univers et sur nos origines, et nous sommes capables de penser que nous sommes en train de penser. Voilà l'étape qui, lorsqu'elle est atteinte, nous affranchie d'une vie d'animal automate. C'est alors qu'on prend notre conscience pour quelque chose de plus que des connections neuronales et des signaux chimiques, et qu'on s'imagine être d'origine divine ou posséder un esprit indépendant du corps (un fantôme), et qu'on invente des histoires de vie après la mort et qu'on enterre nos défunts ; et alors naissent les rituels et l'animisme (la plus archaique des religions... quoique peut-être la moins meurtière...).

Depuis les recherches du docteur Penfield, diverses recherches médicales et toxicologiques semblent nous apprendre que le siège de notre conscience n'est au fond que physiologique. La mémoire serait en fait des patrons électriques dans le cerveau qui peuvent être stimulés artificiellement et les émotions ne seraient que des réactions chimiques provoquées par un stimuli extérieur (donc déclenchées depuis le cerveau : l'hypophyse). Ainsi, le cortisol serait l'hormone du stress, l'endorphine celle du bien-être, etc., et même le fameux effet placebo trouverait un équivalent dans l'attitude positive, la prière ou la méditation en jouant sur ces substances.

Il peut être désolant pour certain que nous ne soyons que cela, et on peut bien rejetter cette idée pour s'imaginer autre chose : quelque chose d'héroique et de romantique, ce qui aura pour effet d'apaiser l'esprit (en d'autres mots, d'injecter un peu d'endorphine). Mais cette hypothèse reste la plus plausible et devrait être la base de notre réflection sur ce qu'est l'humain. Nous sommes des animaux affranchis de la sélection naturelle, nous évoluons maintenant culturellement (ce qui implique tecghnologiquement), et notre capacité créatrice ne cesse de croitre mais ceci est malheureusement accompagné d'un potentiel de destruction inégalé. Cette destruction est déjà largement en cours, et il devrait être notre responsabilité commune que de se rendre conscient de ce que nous sommes et de ce que nous faisons actuellement, ce à quoi la religion est un des obstacles (donc la raison d'être de ce site) en justifiant de fausses et archaiques croyances tout en restant à la solde de l'establishment, lui permettant de garder prise sur la majorité des gens rendus dociles par la soumission divine (ceci est d'autant plus facile que, comme je disais dans un message précédent, l'humain est un animal au système nerveux surdéveloppé, donc naturellement tendu ; c'est du moins ce que disent les anthropo-biologues).

Selon moi, ces choses devraient être considées plutôt que de s'embarquer dans des débats ésotériques sur notre nature cachée, ce qui n'a jamais mené à des réponses définitives. Il en va de notre avenir, puisque la destruction de la vie et des éléments y étant nécésaires sur cette planète a des répercussions sur nous-mêmes et sur nos enfants, mais bien plus encore parce que je crois que nous devrions respecter la vie pour ce qu'elle est en soi et parce qu'elle est infiniment rare (si elle existe ailleurs dans l'univers). En tant qu'êtres humains, nous avons acquis la capacité terrifiante de créer ou de détruire à l'échelle de la planète, et malheureusement nous sommes sur la mauvaise voie et nous n'aurons pas de seconde chance à ce jeu. Il n'y aura pas d'intervention divine pour nous sauver de nous-même, et la Terre n'est pas seulement notre garde-manger comme il est faussement dit dans la genèse. Voilà pourquoi prendre conscience de ce qu'est l'humain me semble important puis que cela ramène au combat contre les religions et aux idéologies dangereuses.

Remarque du webmestre : Merci pour cette excellente intervention. Effectivement, combattre les religions et les idéologies dangereuses est une nécessité urgente. Notre survie en tant qu'espèce risque d'en dépendre.


Le Commencement

nabil, 2004-08-19

Bonjour a tous.
Je me pose des questions sur le commencement de notre monde. A l'école on m'a appris que le monde a été créee suite à une explosion « le big bang ». Mais j'ai dû mal à croire à cette théorie car depuis que ce même monde existe toutes les explosions n'ont jamais donné la vie sinon la mort.

Je me demande aussi si DIEU n'existe pas alors le diable aussi ne devrait pas exister ? Mais lorsque j'écoute France Info tous les jours je ne peux m'empecher de croire que le diable n'existe pas. Comment expliquer le génocide au rwanda et au Burundi ? comment expliquer la haine qui habite le monde ?? Alors necessairement je suis arriver à l'évidence que le diable existe. Mais s'il existe, n'existerait-il pas une force opposée à lui, qui me (nous) permettrait de ne pas être à sa mercie. Autrement dit, DIEU n'existerait-il pas ? J'ai fait une autre expérience les différentes personnes de diverse régions du monde (Afrique et Asie) que j'ai demandéés comment se disait le diable en leur langue (dialecte) il me disait que ce mot n'existait pas mais que par contre il y avait un mot pour dire DIEU, n'est ce pas troublant ?

Je veux bien continuer à croire que DIEU n'existerait pas mais si je me trompais ? et si certains réligieux disaient vrai ? En conclusion je pense qu'il serait préférable de prendre ses précautions. « Mon peuple périt faute de connaissance ». Peut-être qu'il serait temps que l'on cherche DIEU avec notre coeur et non notre tête. car malgré toute notre science nous ne pourront vivre éternellement, nous mourrons. et qu'est ce que nous deviendront ? je ne pense que nous serons poussière. je pense que des personnes comme Hitler, Mobutu,... qui ont échappée à la justice sur terre devront payer ce qu'ils ont fait subir aux autres lors de leur vivant. Il doit avoir necessairement une justice pour ce type de personnes...c'est trop facile de vivre impuni et de devenir poussiere aprés.... Donne ton coeur à JESUS (à lui seul et non à un homme) !!! Nous vivons les derniers temps.. Le mal s'appelle maintenant bien et le bien s'appelle maintenant mal. Les chretiens n'ont plus le droit de dire ce qu'ils pensent de peur d'être traiter d'homophobe.. bientôt je ne pourrais plus lire ma BIBLE sans risquer d'être trainer devant les tribunaux. Je ne vois que du sexe partout à la télé, dans le metro,..le mot amour n'existe plus. Tout se resume au plaisir...vive le SIDA !!

Merci pour les injures qui suivront ce message et rempliront ma boîte aux lettres.

Remarque du webmestre : Au contraire, c'est nous qui vous remercions d'avoir dévoiler si clairement la vraie face du christianisme : « vive le SIDA !! » Voilà la bonté chrétienne, le véritable « amour » chrétien.


Eclaircissement à Eric P.

André Rambert, 2004-08-19, suite aux commentaires de Eric P., 2004-08-18

Bonjour,
Ce n'est surtout pas avec vous ni avec le webmaster que je veux polémiquer !

J'ai bien apprécié votre réponse et il ne fait aucun doute que, sur le fond, il n'y a pas de mésentente. C'est plus une question de forme. Et voici pourquoi :

Force est de reconnaître que la majorité de nos semblables ont des croyances dont la base est religieuse. Bien que, la plupart du temps, ils « adaptent » à leur convenance. Même chez les clercs de tous poils, il y a des adaptations personnelles... Cependant, il y a chez tous des idées, assorties d'images ou de menaces de châtiment si non respect de ce qui est enseigné, qui sont terriblement ancrées. C'est ce que j'appelle les idées-réflexe parce qu'il ne vient pas chez ces gens un soupçon de remise en cause de ces idées. C'est aussitôt le spectre du blasphème ou du sacrilège. Les voies sont donc fermées.

Alors, dès qu'il y a perception dans un discours ou dans un écrit de propos résolument « anti », la réaction est immédiate, pouvant être violente et aucun dialogue ne peut être engagé. Il y a ainsi quantité de débats voués à l'avortement dés le départ.

Les choses sont ce qu'elles sont et trouvent leur source dans tous les siècles passés. Ni vous ni moi ne pouvons les changer d'un coup de baguette magique et encore moins d'un coup de gueule.

C'est, il me semble, à la source et très calmement (et patiemment aussi) qu'il faut tenter d'agir.

Le résultat de ces diverses intoxications est l'étouffement de la réflexion libre. Il y a nécessité de redonner la liberté à la réflexion individuelle et c'est pourquoi, de mon côté, je tente cette expérience d'indiquer un chemin menant à la réflexion sur soi. Que sommes-nous ? C'est le but de ce texte : C'est quoi, « je » ? J'essaie là de ne fermer aucune porte et à cette différence de la remarque du webmaster à ce texte, je ne pense pas que nous ne soyons « que » des animaux. Mais, c'est peut-être là le point de départ de beaucoup de nos convictions.

Je ne me reconnais dans aucune religion, mais je ne me reconnais pas non plus dans une qualité d'animal. Je ne cherche pas à savoir ce qu'il se passe dans l'« au-delà », je cherche à comprendre ce que je fais (ou ce que je dois faire) ici. Comme je ne suis ni le seul ni le premier, et vous en êtes une preuve, ce qui me paraît essentiel aujourd'hui est de comprendre comment il faut s'y prendre pour être efficace. Car là, pardonnez-moi de le dire ainsi, mais il me paraît qu'il y a fiasco général !

Ne devrions pas, entre nous, nous entendre sur une voie à tester pour cette efficacité ? Je ne me fais pas d'illusions sur des résultats rapides, convaincu que je suis que nous sommes des machines à erreurs. Mais il y a moins de risque d'erreur majeure à plusieurs que tout seul.
Bien à vous.

Remarque du webmestre :
Votre discours, je l'ai déjà entendu des centaines de fois : les croyants ne sont pas prêts à écouter une vraie critique de leur foi, de leurs institutions ; alors il faut se censurer, ne critiquer que de façon très indirecte, très patiente. Et quand les croyants seront-ils prêts ? Dans 100 ans, 1000 ans, 10 000 ans ?
Le vrai problème, c'est la trop grande tolérance de la plupart des non-croyants face aux dangers que représente la religiosité. C'est maintenant et aujourd'hui qu'il faut faire une critique franche et directe des monothéismes et autre religions. Si vous, personnellement, n'êtes pas prêt à en faire, alors gardez votre façon, c'est votre droit. Mais de grâce, ne cherchez pas à freiner les efforts des autres, comme Eric, qui adoptent une approche plus efficace et plus honnête.
Et si vous tenez tellement à la liberté de réflexion, il faut expliquer tout de suite aux croyants que le concept même du blasphême est une atteinte à cette liberté. Si nous n'avons pas le droit de « blasphémer », nous ne sommes pas libres.

Quant aux origines animales de l'humanité, je ne me souviens pas d'avoir écrit que nous ne sommes « que » des animaux. Nous sommes des animaux, mais cette constatation n'est pas une limitation. La reconnaissance de nos vraies origines terriennes (et non divines) est un point de départ réaliste, donc nécessaire, afin de se connaître et pouvoir progresser.


Réponse à Pascale

Simon, 2004-08-19, suite aux commentaires de Pascale, 2004-08-15

Ce pasteur a été accusé d'avoir marié une fillette de 10 ans, je crois. En tout cas, j'ai vu ça à TQS hier. Il doit avoir 50 ans et plus et il marie une enfant, ce vieux crisse ! Qu'on l'envoie en tôle pour un bout de temps, il ne nuira pas à personne... à moins qu'il ne cherche à « convertir » les détenus à sa secte. Et encore là, vont-ils l'épargner pour avoir « cruisé » une mineure ?

Remarque du webmestre : Apparemment le bonhomme, un certain Daniel Cormier, aurait maintenant 52 ans, et se serait marié avec cette fillette il y a 5 ans.


Le prix a payer

Marceau, 2004-08-18

La visite de BEATIFICATOR en terre Lourdaise laisse un déficit énorme au clergé local qui comptait pourtant sur la générosité des pélerins pour joindre les deux bouts, mais le pélerin est de moins en moins généreux... Même les bouteilles plastiques d'eau locale bénie sont restées en rade. Peut-être que s'il y avait eu la canicule... Les troncs ont étés sous remplis.Alors prenant modéles sur les autres sectes qui s'enrichissent avec des dons occultes on va peut-être remettre en vogue le...denier du culte. A moins que l'on organise un clergéthon avec course en sac des bonnes soeurs bas de robes cousus, concours de lancer d'osties, pêche à la truite dans la source soubirienne, et lancer de cierges façon javelot : l'Olympe rejoignant le Vatican ! Envoyez vos idées aux soeurs de Saint Gildard à Nevers ce sont de grandes expertes financières !!!


Réponse à André Rambert

Eric P., 2004-08-18, suite aux commentaires de André Rambert, 2004-08-16

Merci pour la réponse du webmestre, mais je rajouterai que Jean-Paul 2 et ses sbires ont le pouvoir, en une seule phrase, de détruire 20 ans de travail acharné de la part d'organismes comme Médecins Sans Frontière dans les pays sous-développés, comme par exemple en matière de planning familial. Les mensonges catholiques sur les condoms et le sida ne sont pas minces, certains experts estiment même qu'ils vouent à la mort des millions de personnes qui voudront obéir au clergé. Son opposition à l'avortement de femmes victimes de viol au Kosovo n'est rien de moins que de la méchanceté et de la torture psychologique.

Vous ne semblez pas avoir saisi, mon cher ami, l'objectif des prises de position de l'église catholique (avortement, euthanasie, contraception, etc.) : il s'agit bien sûr de semer la misère par le monde afin que ces représentants divins gardent leur emprise sur les pauvres âmes en détresse ! Une personne qui peine dans la vie est plus succeptible d'être asservie par un dogme qui promet une vie éternelle dans laquelle « les premiers seront les derniers ».

Ainsi, le « Tiers-Monde » est un terreau fertile pour les catholiques, comme le Moyen-Orient l'a été pour l'islam. Vous voyez aujourd'hui le résultat de la propagation de l'islam et la violence fanatique qu'elle engendre (le 11 septembre, les guérillas au moyen-orient, les promesses de vierges en échange d'une mort digne d'un martyr, l'opression des femmes, la privation d'éducation sous le régime des talibans, la haine en général pour l'infidèle...), eh bien le christianisme ressemblait exactement à cela il y a quelques siècles. Ignorez-vous qu'on allait jusqu'à torturer et tuer parfois des enfants « hérétiques » au Vatican dans le cadre de l'Inquisition ?

Non, les prises de position du pape ne reflète pas sa bonté de coeur ou sa grandeur d'ame, elles sont et ont toujours été le fondement d'une grande démagogie, d'une manipulation hypocrite des foules dans le but de mieux les asservir et de les contraindre à la misère afin de pouvoir ensuite les gouverner vers une hypothétique vie après la mort. Les catholiques ne font-ils pas l'éloge de la misère et de la souffrance, alors qu'ils vivent bien assis sur des coussins brodés d'or ? Qu'est-ce que ça prend de plus pour qu'on ouvre les yeux ?

Permettez-moi d'être irrévérencieux envers Karol Wojtila, comme envers tous les démagogues créationnistes qui tentent de justifier leurs croyances en cherchant à faire reculer nos sociétés, voire l'humanité, de mille ans encore. Les défenseurs de la laicité, de la pensée rationnelle et de l'athéisme font justement l'erreur, selon moi, de ne pas crier assez fort leurs positions dans ce monde ou la religiosité est en train d'étouffer à nouveau l'espèce humaine. J'avoue que cela me fait peur de voir les fanatiques chrétiens aux USA (dont le gouvernement est en tête de file), les fanatiques musulmans qui haïssent tout ce qui n'est pas barbu ou voilé et parmis tout ça, le pape qui essaie de répandre encore la culpabilité et la souffrance (avec de surcroit la complicité de nos politiciens et des médias, ce qui était le point de mon message précédent).

Si on reste complaisant envers cet homme, comme vous semblez le souhaiter, il (ou plutôt son successeur) se ferait bien un plaisir de replonger tous ses crédules dans un autre millénaire d'obscurantisme crasse dont seuls de très grands hommes et femmes, des grands esprits, ont réussi à sortir l'Occident. Il ne s'agit pas de propagande de haine de ma part, il s'agit de réaction humaine au fanatisme montant. Oui, les gens ont le droit de croire ce qu'ils veulent, mais il serait souhaitable que tous fassent un effort intellectuel honnête avant de croire n'importe quoi.

Ce qui est vraiment un danger, c'est que le prêt-à-croire que présentent les religions et leurs complices sont lourds de conséquences, et nul danger n'est plus grand que les monothéismes pour manipuler des gens à commettre en toute bonne foi des homicides et même des génocides comme le démontre l'histoire récente. Les discours « bienveillants » du pape, comme les bonnes oeuvres de l'église, ne sont que l'opération de relation publique. La vérité sur ce qu'ils font politiquement, financièrement et moralement est tout autre. On parle ici de la droite, de l'intolérance, d'un pouvoir tyrannique qui cherche à être rétabli.

Finalement, vous croyez le pape sincère ? Permettez-moi ici de citez Coluche qui disait : « Je suis certain que le pape ne croit pas en dieu, avez-vous déjà vu un magicien qui croit en la magie, vous ? ».


Réaction aux écrits d'Eric P.

André Rambert, 2004-08-16, suite aux commentaires de Eric P., 2004-08-15 et de Eric P., 2004-08-13

Ni juge, ni moraliste, ni donneur de leçons, mais toujours totalement libre de pensée, je voudrais dire pourquoi le texte sur J.P.2 et les J.O. n'a pas mon approbation alors que celui sur le hasard et l'horloger l'a.

Il y a les religions et les religieux, il y a la politique et les politiciens, la violence et les violents, les hommes et les idées. Lorsqu'un homme est de bonne foi, sincère dans la cause qu'il défend, il mérite le respect même si l'on est fondamentalement contre ses idées dont il peut être un symbole.

Ce n'est pas dans l'invective (ni dans le silence) que l'on peut progresser. Ce qui s'exprime avec des traces de violence ou de haine est destructeur, ne sert pas la cause défendue.

Qu'il s'agisse d'un pape, d'un chef d'état ou de n'importe qui d'autre, c'est un homme comme vous et moi. Dans la mesure où ce qu'il exprime est le reflet (en accord avec ses actes) des convictions qu'il s'est forgées par la réflexion, il ne me paraît pas y avoir de jugement avilissant à porter.

Chacun a sa vérité. Chacun est avec ses erreurs. Nous sommes tous avec une bonne part d'erreurs. Notre savoir n'est que celui de la réduction de certaines erreurs, notre mieux n'est que la réduction du moins bien. Ce qui assure aux générations la poursuite de la recherche de progrès.

Mais il y a pour tous le DROIT et le devoir de la réflexion, spécificité humaine. Exposer ses idées, ses concepts, ne jamais imposer mais chercher l'adhésion par l'incitation à la réflexion...

Ainsi, l'ami, ces diatribes nuisent à d'autres qui défendent les mêmes valeurs que les vôtres. Gardez vos idées, renforcez ou modulez-les, mais n'exprimes ni la haine ni la violence ; Je crois, au fond que cela ne doit pas vous ressembler.

En toute amitié.

Remarque du webmestre : Jean-Paul II n'est pas un homme comme vous et moi. Il est pape, chef d'une vieille secte déplorable (pour ne pas dire détestable) très riche, très puissante et très dangereuse, une formation politique des plus obscurantistes, amie traditionnelle des régimes d'extrême-droite européens. Et vous voulez que nous respections ce chef politique ? Idée saugrenue. Adolf Hitler était lui aussi sincère dans la cause qu'il défendait, à ce que je sache. Non, je ne dis pas que Jean-Paul II et Hitler sont identiques. Je dis tout simplement que la sincérité n'est pas une justification suffisante.
Le pape et son Église ne méritent pas notre respect ; ils méritent notre opposition sans relâche.


Marie

Marceau, 2004-08-15

Si seulement Marie avait connu le vin de Galilée peut-être que le foetus n'aurait pas été viable..Et dire que DOUSTE-BLAZY est l'ancien maire de Lourdes !


Une vieille nouvelle, mais inquiétante quand même

Pascale, 2004-08-15

Bonjour, je n'ai pas eu le temps de lire tous les articles sur votre site, donc je ne sais pas si vous avez vue celui-ci. Je ne sais pas si ça date de loin, mais ça m'a inquiété beaucoup de voir que les religieux se lancent en politique et personne ne dit rien.
http://www.bethel-fr.com/voxdei2/afficher_texte.php?id=415.25

Remarque du webmestre : Merci pour le lien. C'est assez pitoyable : un pasteur évangélique qui se présente comme candidat à la mairie de la Ville de Montréal (élections en novembre prochain). Son programme ? Opposition à la fusion des municipalités (car c'est le péché de la convoitise) et opposition aux jeux gais à Montréal en 2006 (il ne dit pas de quel péché il s'agit). Il n'ira nullepart, mais c'est quand-même inquiétant que de tels dinosaures se manifestent, surtout quand il a la prétention de défendre les intérêts des démunis (qu'il semble opposer aux intérêts des « militants extrémistes homosexuels »).


Le hasard et l'horloger ?

Eric P., 2004-08-15

Certains croient à l'horloger et d'autres que nous sommes le résultat du hasard. La seconde opinion est certainement plus valable sauf que le hasard à ses limites. Comme à la loterie, il finit toujours par y avoir un gagnant et ce gagnant à 100% de réussite pour ce tirage, nous négligeons trop facilement les statistiques au sujet des milions de perdants. Il en est de même pour l'évolution. Nous sommes le résultat d'une branche gagnante parmis des millions, peut-être des milliards de chemins tentés par la nature et qui ont échoués. Il nous semble maintenant étonnant, quand on se regarde, que nous soyons le résultat du hasard, mais ce hasard n'en est pas tout à fait un.

D'un point de vue encore plus général, l'univers serait uniquement fait de matière et d'énergie, et ce qui mène à notre existence est la propension de cette matière à s'assembler de manière toujours de plus en plus complexe sous l'influence des 4 forces connues comme les lois de la physique. De nuages géants d'hydrogène surchauffée aux étoiles qui en leurs seins brisent et fusionnent les atomes en éléments de plus en plus complexes, soufflés à leur mort pour s'agglomérer de nouveau (par « hasard », justement) en nouvelles étoiles, planètes et objets divers, la matière continue son jeu de la complexification de façon toute à fait spontanée en s'assemblant finalement en organisme vivant (en somme, un amas de matière qui consomme de l'énergie et capable de se reproduire) et ce, sous des conditions favorables.

Un exemple du hasard heureux qui mène à nous : l'astéroide ayant causé l'extinction des grands sauriens au large du Mexique il y a 65 millions d'années. Sans cet astéroide, je ne suis pas certain que les mammifères auraient pu occuper la niche écologique qu'ils occupent depuis et auraient pu engendrer l'ordre des primates, dont nous sommes finalement issus. Sans cet incident cosmique (dont nous ne sommes pas non plus à l'abri), il n'y aurait peut-être pas eu dans ce coin de l'univers des créatures à la fois assez intelligentes et assez stupides pour s'interroger sur l'existence d'un horloger !

Le malheur c'est que nous sommes des animaux pourvus d'un système nerveux surdéveloppé : nous sommes une espèce stressée (regardez nos cousins singes de toutes sortes pour vous en convaincre, cela fut cependant sûrement un trait avantageux à la sélection naturelle de nos lignées d'ancêtres afin de survivre aux maints prédateurs). En conséquence nous sommes donc superstitieux et aimons nous faire croire bien des choses afin de calmer cette tension qu'est notre existence elle-même. Heureusement, quelques spécimens de notre espèce sont capables de faire abstraction de leur bagage émotif et savent utiliser la logique et la raison afin de découvrir l'univers dans sa vraie nature : l'absence du surnaturel. Un excellent livre à ce sujet, facile à comprendre même pour des crédules endurcis : La Plus belle histoire du monde, Reeves, de Rosnay, Coppens et Simmonet, Éditions du seuil, 1996 (quoique Hubert Reeves s'efforce de ne pas insulter les croyants en restant agnostique). Excellente lecture.


Un Univers loin d'être parfait

Gabriel Tremblay, 2004-08-15, suite aux commentaires de Leila, 2004-08-13

Bonjour Leila,
Vous dites : « J'ai commencer par moi-même ; et j'ai trouver que dans mon corps tout est en harmonie, tout est régler. »

Il est toujours facile de dire ce genre de chose surtout lorsque nous avons la chance d'être en parfaite santé ! Je siège sur le conseil d'administration d'une Fondation qui vient en aide à des enfants atteints de maladies génétiques orphelines comme le Tay Sachs, le Sandhoff ou encore la Leuco dystrophie. Quelques mois après la naissance, on constate le mauvais fonctionnement d'une enzyme qui entraîne une accumulation anormale de lipides (graisses) dans le cerveau. Résultat, ces enfants viennent au monde condamnés à mourir et souffre quotidiennement de trouble de locomotion, de cécité et autres complications douloureuses. Je doute que nous puissions parler ici d'un système où règne l'harmonie et l'ultime perfection. Que dire maintenant de ces personnes qui souffrent d'un mauvais fonctionnement de la glande tyroïde ; des individus qui deviennent myope, de notre perte de mémoire avec l'âge, des erreurs dans le processus de la mitose (Cancer), de la destruction de la gaine de myéline sur les cellules nerveuses (Sclérose en plaque,) ou encore lorsque le système immunitaire ne sait plus faire la différence entre le soi et non soi et que s'opère une autodestruction de l'organisme ?

Non, je regrette, mise à nu votre horloge est loin d'être parfaite. Au contraire, elle a eu besoin, à travers les décennies, de la science pour s'améliorer, affronter les agressions extérieures et se maintenir en état de marche. À titre d'exemple, nous pouvons dire un gros merci à des hommes comme Louis Pasteur chimiste et biologiste qui a inventé le processus de la pasteurisation et développé des vaccins pour plusieurs maladies y compris la rage ; Alexandre Flemming et l'invention de la pénicilline qui, en un demi-siècle, a sans doute sauvé des millions de malades (fièvre typhoïde et Typhus) et épargné beaucoup de souffrances. Sans doute banal pour vous aujourd'hui, mais à l'époque on a crié au miracle. Finalement, dans l'avenir, de nombreuses applications offriront de meilleures conditions de vie aux êtres humains. À ce sujet, nous pouvons citer les travaux en organogenèse sur la culture de la peau in vitro (Bilamellaire) qui s'est revelée un excellent bio pansement pour faciliter la guérison des plaies vives principalement chez les grands brûlés. (LOEX : http://www.fmed.ulaval.ca/loex/).

Bien sûr, vous pouvez être émerveillé devant la complexité de l'être humain, mais de là à parler d'une perfection de la nature, je met un bémol et peut-être même deux. Pour reprendre les propos de monsieur Pierre Cloutier, président des sceptiques du Québec : « L'homme n'a pas encore réussi à fabriquer quelque chose d'aussi beau que l'œil, mais ça s'en vient. Une voiture déjà pas mal mieux que la marche non ? » Il faut reconnaître que devant les complexités de notre monde, il est toujours plus facile de sauter sur la conclusion du grand horloger. Je vous l'accorde, ça évite de se poser des questions et surtout ça soulage la conscience.

Pour terminer, vous dites : « Aujourd'hui la science a prouver que chaque astre tourne dans une orbite précise avec une chronologie précise. »

Ici, je ne comprends pas très bien votre utilisation du mot chronologie. J'ai l'impression, à lire votre phrase, que les astres de notre l'univers se déplacent selon un cadre divin parfaitement paramétré et sans le moindre hasard (???). Donc, si je comprends bien votre raisonnement, lorsque certains astéroïdes sous l'influence gravitationnelle quittent leur orbite pour percuter une planète et former un cratère, nous sommes toujours dans une chronologie ?


Reponse a François B.

Gabriel Tremblay, 2004-08-14, suite aux commentaires de François B., 2004-08-14

Bonjour François B.,
Je pense que nous sommes dans un sujet qui va bien au-delà des éléments du site : Vivre sans religion. Seulement votre intervention est très intéressante et nous place en face d'un dilemme qui a pour enjeu notre rapport au monde et particulièrement au temps. C'est-à-dire que nous pouvons nous poser la question suivante : Le futur est-il donné ou bien est-il en perpétuelle construction ? La croyance en notre liberté est-elle une simple illusion ? Comment concevoir la créativité et la valeur d'une vie humaine dans un monde déterministe ? Pour aller plus loin, si la science arrivait un jour à démontrer concrètement l'influence du déterministe dans la nature, cela serait en contradiction avec les valeurs d'une société dite démocratique et surtout libre.

Nous sommes ici dans un débat qui va aux limites de nos connaissances et il faut être conscient des risques de dérive et de spéculations.
Merci


Le Hasard

François B., 2004-08-14

Je sais que le hasard ne dirige pas l'Univers, parce que sinon ce serait le chaos, nous n'existerions même pas et 1+1 pourrait égaler 3. Mais je pense qu'au niveau quantique le hasard existe et je pense qu'une est basé sur ce phénomène. Donc au niveau quantique le hasard interfère avec les atomes mais il aurait une influence moindre sur notre réalité. Selon moi cela expliquerait la relative logique de notre réalité (Univers) tout en expliquant les divers événements imprévisibles qui surviennent dans notre réalité.

Est-ce que le hasard explique notre libre arbitre ou tout a été calculé à l'avance ?

Remarque du webmestre : Le libre arbitre ! Très grande question. J'invite les autres à s'exprimer.


Dieu

Marceau, 2004-08-14

AH ! SI SEULEMENT IL EXISTAIT... QUE JE PUISSE LUI FOUTRE MA MAIN DANS LA GUEULE !

Remarque du webmestre : Si dieu existait, serait-il (ou elle) responsable des sottises des ceux et celles qui croient en lui ? ... Ah, mais, j'y pense, bien sûr que oui, car il serait responsable de tout !


JP2 et les JO : les médias jouent encore le jeu

Eric P., 2004-08-13

Comme à tous les 4 ans, les journaux et médias électroniques de toutes sortes tombent encore dans le panneau de l'eglise scatholique : JP2 béni les jeux d'Athènes. Combien regrettable qu'aucun journaliste, encore une fois, ne juge bon de rappeler que les Jeux Olympiques de l'antiquité, cet événement paien, furent interrompus et interdits par la secte chrétienne tôt suite à son ascension morbide et opportuniste en Occident. Il est tellement regrettable que les médias « mainstream » servent encore aux opérations de relation publique du vatican de façon presque aveugle et obédiente. Même le récent rapport accablant sur la place des femmes signé par JP2, ce vieux dictateur démagogue, n'a presque pas été égratigné ou dénoncé en profondeur dans les médias québécois. J'ai la chaire de poule juste à penser à quel genre de publicité gratuite le vieux machavélique recevra encore lors de son passage imminent à Lourdes, théatre de l'arnaque et de l'hypocrisie par excellence.

Parfois j'ai l'impression que nous ne sommes pas encore sortis du Moyen-Age, l'avenir du monde me semble bien sombre pour mes enfants entre les guerres saintes des américains endoctrinés par les télévangélistes et les jihads islamistes, tout cela entremêlé des derniers soubresauts désespérés de l'église scatologique de Rome qui tente à tout prix de rester bien en vie pour continuer d'opprimer et d'exploiter des crédules pour encore des siècles et des siècles. Attention, meme si cette derniere est aujourd'hui affaiblie, c'est le catholicisme qui a fait tellement de mal à l'Occident et à la condition humaine en général, et qui s'auto-pardonne maintenant ses fautes impardonnables.

Ce qui est désolant, c'est que tant de monde reste passifs et ne semblent pas s'inquiéter quand les historiens nous apprennent qu'au Vatican, plus d'un million de personnes furent torturées et tuées par le saint-office de l'inquisition, dont des enfants de 8 ans. Ces cas sont bien documentés et véridiques, tout comme les croisades et combien d'autres atrocités, mais il est vrai que ces renseignements furent bien dissimulés dans les entre-filets des journaux. Cependant au moindre petit film de propagande de Mel Gibson, on tient les Juifs actuels coupables de la mise à mort d'un seul personnage, qui n'a d'ailleurs même pas existé, il y aurait de cela 2000 ans. Voilà le travail « objectif et impartial » des médias occidentaux. Je crains qu'il existe toujours un biais en faveur du vatican tant dans le monde politique que dans le monde des communications, et les foules sont si facilement manipulées ...


Réponse à « Il n'y a pas de logique »

Leila, 2004-08-13, suite aux commentaires de Michaël, 2004-07-15

Lorsque j'ai lu ceci ; j'ai chercher cette anarchie et ce désordre que vous décrivait, j'ai longuement chercher mais je ne l'ai pas trouver.

J'ai commencer par moi même ; et j'ai trouver que dans mon corps tout est en harmonie, tout est régler ; chaque hormone chaque enzyme est sécrété en une quantité bien précise au micron près ni en trop ; ni en déficit ; certaines hormones sont sécrétées à un rythme pulsatile (toutes les minutes) d'autres à un rythme nycthéméral ; d'autres encore à un rythme mensuel ; une véritable horloge dans le corps et cette précision m'épate.

Puis je me suis tourner vers la nature je regardait sa splendeur et je me suis dit cette beauté peut-elle être le résultat de l'anarchie et du hasard ; bien sure que non, cette beauté dans l'univers est voulue ; l'anarchie n'a jamais susciter de beauté.

Dans l'univers dans lequel nous vivant tout est précis et régler, avant on pensait que l'univers est composer d'une série d'astre et d'étoiles qui tournent de façon anarchique ; aujourd'hui la science a prouver que chaque astre tourne dans une orbite précise avec une chronologie précise de façon a ce qu'on peut par exemple prévoir le moment de la survenue d'une éclipse solaire. Alors ou est cette anarchie ?

Je termine par la parole de Voltaire qui dit : « l'univers m'embarrasse ; et je ne puis songer que cette horloge existe et n'ait point d'horloger »

Remarque du webmestre : Et les astéroïdes qui s'écrasent sur terre, tuant ainsi des espèces entières ? Leurs orbites sont-elles harmonieuses ? Et la souffrance causée par les cancers et les autres maladies de dégénerescence, qu'en dites-vous ? Et la brutalité sanglante des animaux en perpétuelle concurrence ? Les inondations meurtrières ? Les organes inutiles tels que l'appendice ? Les épidémies ? Les pustules malignes ? Les serpents venimeux ? Et ainsi de suite...
Votre horloger (ou celui de Voltaire) me semble plutôt incompétent... ou inexistant.


Le « je »

André Rambert, 2004-08-13

Dieu... Dès qu'il s'agit d'échanger des idées sur la Vie, l'homme ou la société, il y a toujours ce petit mot de quatre lettres qui se profile en arrière-plan provoquant extase chez certains et crise d'urticaire chez d'autres.

Comment peut-on parler de Dieu si l'on ne dit pas d'abord ce que l'on est ? Le point de départ n'est-il pas de définir ce que nous sommes, nous ? Il me semble que l'on définit une chose par rapport à une autre chose que l'on s'est donné comme base, référence. Ce n'est pas Dieu que nous pouvons prendre comme référence, je pense que c'est plutôt nous qui pouvons l'être puisque, sans courir beaucoup de risques pour cette affirmation, nous sommes plus près de nous que de Dieu ! Mais, que sommes-nous ?

A cette question, je réponds que, présent dans un corps d'animal dont je ne suis que le bénéficiaire, l'usufruitier et non le propriétaire, je pense qu'initialement je suis un « je », rien de tangible, rien d'actif, rien de vivant. Chacun de nous est un « je » qui n'est pas issu du néant mais impossible à situer matériellement : sans volume, sans frontière précise mais uniquement en terme d'« être », autrement dit de contact avec la Vie.

Cette conception de ce que nous sommes à l'origine, telle que je viens de l'énoncer est-elle admissible et compréhensible par tous ? Quelle est votre conception de ce que vous êtes, vous ? A votre avis, quelle est la première question à poser entraînant une réponse unanime, universelle, pouvant constituer la base de tout débat ? S'il vous plaît, pouvez-vous me répondre ? Merci.

Remarque du webmestre : J'invite les autres à vous répondre.
Moi, j'ajouterais à vos propos que nous sommes des animaux, un peu plus évolués que les autres animaux terriens, un peu plus intelligents. Bien que nous demeurions très près de cette animalité, nous nous sommes imposés comme espèce dominante de la terre par notre importance numérique et nos technologies dont cette terre subit les effets. Et, par conséquent, nous en sommes maintenant responsables.


Le cirque de Lourdes

Simon, 2004-08-10

Le vieux Jipitou va être à Lourdes dans quelques jours. Va-t-il solliciter un miracle pour le guérir de son impotence ? On va nous abreuver d'émissions spéciales pour nous montrer l'ambassadeur de « Dieu » sur son grabat roulant... Je pense que je ne me déchirerai pas la rétine inutilement, il y a déjà assez de niaiseries dans la TV ! Incroyable qu'il y ait encore autant de gens pour croire à ces foutaises (comme pour l'eau de Pâques, sensée avoir des « vertus » spéciales...) ! Comme les mouches qui tombent dans le liquide empoisonné des fleurs, attirées par l'odeur...

Et avez-vous vu ces breloques religieuses qu'on vend sur place ? Les vendeurs du temple vont faire de l'argent en tabarnak (et les croyants, se faire vider leur portefeuille... ou se le faire voler, comme récemment à Sainte-Anne de Beaupré, autre lieu « saint » du totalitarisme chrétien) ! La religion, y a une pia$$e à faire avec ça ! Par ici la monnaie ! La bourse ou la vie ! « Business as usual ». « Big money ! »

OUVREZ VOS YEUX, CÂLISSE ! VOUS VOUS FAITES AVOIR À L'OS PAR DES GENS POUR QUI L'ARGENT ET LE POUVOIR SONT LES VRAIS DIVINITÉS.


Réponse a Joanne

Gabriel Tremblay, 2004-08-06, suite aux commentaires de Joanne, 2004-08-03

Bonjour Johanne.
Vous dites : Je ne comprends pas que vous ne croyez pas en Dieu ?

Tout d'abord, cette question ne se pose même pas puisque le mot Dieu est extremement vague et sa définition, voir son origine, diffère en fonction des cultures et des civilisations suivant les époques et les circonstances. Il ne repose sur aucune convention, mais plutôt sur différents dogmes ayant une forme monothéisme ou polythéisme. Alors, ma première question est la suivante: à quelle divinité faites-vous allusion ? Il en existe des milliers au sein des mythologies et légendes de notre monde. Vous êtes simplement l'exemple typique d'une élève qui a surtout bien assimilé sa leçon, dans votre cas celle de l'Église catholique. Faut-il s'en étonner ?

Vous dites : Il y a des preuves scientifique comme quoi que le Seigneur Jesus a bien Existé.
Affirmer des choses gratuitement sans les justifier ne donne aucune valeur à votre argumention. Je vous suggère fortement de présenter aux lecteurs ces fameuses preuves historiques qui prouvent, hors de tout doute, l'existence de Jésus ? Pour ma part, je n'ai jamais vu ou entendu qu'il existait un consensus sur cette question. Au contraire, il est fort probable que ce personnage n'a jamais existé puisque de nombreux faits qui devraient se retrouver dans les chroniques de l'époque sont innéxistants. (Massacre des nouveaux-nés, l'arrivée de Jésus à Jérusalem.). Même le protocole judiciaire de l'Empire Romain ne laisse rien entendre sur la possibilité de relâcher un prisonnier le jour de la Pâques.

Vous dites : Ne faut pas non plus être aveugle.
Madame, il serait nécessaire de donner à vos commentaires un peu plus de rigueur intellectuelle.


Athéisme et agnosticisme

Vincent S., 2004-08-04

Comment affirmer que les preuves du théisme demeurent nulles ? Il faudrait avoir une définition de Dieu, à priori. La définition de Dieu est tellement chargée d'éléments ethniques, et psychanalytiques, qu'il devient difficile de l'établir, afin de s'interroger sur son existence. Cela revient à exprimer une position avant une réflexion.

Inversement, il est également impossible d'affirmer l'inexistence de Dieu. On ne peut pas nier quelque chose, dont on ne connaît pas la définition. Il est par contre possible de donner une définition précise du Père Noël. C'est pour cette raison, qu'il est aisé de nier son existence de manière rationnelle.

Nous n'avons pas les moyens d'imposer une conclusion, car il est impossible de poser la question.

Remarque du webmestre : Pour tout théisme particulier, nous avons une définition suffisamment claire du dieu dont il est question. Les caractéristiques du dieu chrétien sont bien connues ; la définition de ce dieu et aussi précise que celle du Père Noël, sinon plus précise encore. Étant donné cette définition, nous devons nier son existence. Il en va de même pour Allah, Yahweh et bien d'autres. Adopter un agnosticisme pur et dur (c'est-à-dire mettre à égalité l'existence et l'inexistence) vis-à-vis de ces êtres hypothétiques est intellectuellement intenable.


Je suis pas une athée

Joanne, 2004-08-03

JE NE COMPRENDS PAS QUE VOUS NE CROYEZ PAS EN DIEU. JE CROIS QUE VOUS ÊTES VOILÉES. IL Y A DES PREUVES SCIENTIFIQUE COMME QUOI QUE LE SEIGNEUR JÉSUS À BIEN EXISTÉ. IL NE FAUT PAS NON PLUS ÊTRE AVEUGLE.

Remarque du webmestre : Non, il n'y a pas de preuve de l'existence de Jésus. Un tel personnage a peut-être existé, ou peut-être pas. On ne sait pas trop. S'il a existé, on ne connaît presque rien de sa vie car les quelques sources (les évangiles) dont nous disposons sont douteuses, ayant été rédigées longtemps après sa mort. Et même si ce Jésus a existé, pourquoi l'appeler « Seigneur » ? Quelle justification y a-t-il de le considérer d'origine divine ?


Un bien grand vide...

Masterflash, 2004-08-03

Je ne me sens pas vraiment proche d'une religion parce que pour moi toutes sont remplies de personnes « moutonnifiées », qui pensent qu'en récitant 10 psaumes ou trois versets par coeur ils arriveront au paradis, à la vie parfaite éternellement.

D'une part je me pose une première question. Pourquoi quand les hommes meurent, les autres pensent-ils le retrouver au paradis ? L'homme est par essence fait de diverses misères, on ne peut ainsi pas le retrouver plus tard à mon avis.

Quand je vois tous les connards sur ce forum discuter de paradis futurs, j'ai peur pour eux. Je ne pense pas que là religion soit la pour commander ou châtier quelqu'un sinon elle prend le rôle social qu'a décrit et critiqué Bergson.

La religion se doit d'etre spirituelle, Dieu est une sorte de surhomme, d'homme parfait vers lequel on doit s'approcher. La religion devrait être une recherche personnelle de la vérité suivie d'actes ; elle ne doit en aucun cas etre faite de commandements.

Aussi pour finir je trouve que ce site est assez triste car il ne va pas au bout des choses, on ne peut pas répertorier tel quel les défauts de la religion, il faut amener un indice philosophique pour permettre une vraie réflexion constructive. Voilà, j'espere toutefois que les adorateurs de tous les saints sauront aller au delà de leur préceptes appris par coeur dès la maternelle...


L'église

Janie, 2004-08-02

Les croyants sont tellement naifs, ils font confiance a des hommes qui sont nommer par d'autre hommes dans les rangs d'une sorte d'hiérarchie dont on ne parle pas, a ma connaissance, dans les livres « saints ». Aussi selon la bible tout les humains sont égaux. Il faut aussi préciser qu'il n'y a toujours pas de femmes parmis les dirigeant religieux mais une bonne quantité de pédophiles ... j'ai du mal a comprendre, faire confiance a un dieu dont on a aucune preuve mais afficher des symboles physique partout ; des églises pleine d'or et de statuettes pour se réprésenter ceux en qui on a foi, des petits crucifix au dessus des portes des maisons, de l'eau « bénite » par des hommes qui ont un pouvoir de, soi-disant, bénédiction. je trouve cela vraiment prétentieux et idiot, surtout en ce qui concerne ceux qui y croit. La bible est un livre écrit il y a des siècles par des gens qui ne connaissaient rien du monde qui les entourait on parle ici d'une civilisation primitive. Je reconnais qu'il y a plein de valeurs et de moral dans ce livre mais pourquoi doit on associer cela a un dieu ou une puissance supérieur qui aurait, soi-disant, tout créé apres tout ce sont des hommes qui ont créé cette puissance parce qu'il ne pouvait rien expliqué c'est donc avoir la foi en l'ignorance humaine ...


Réponse à Sam

Gabriel Tremblay, 2004-08-01, suite aux commentaires de Sam, 2004-07-23

Bonjour Sam,
Encore une fois, un commentaire sans le moindre intérêt ! Celui-ci démontre très bien que l'ignorance et la peur sont les deux pivots de toute religion. Sérieusement Monsieur, il faudra apprendre à changer de registre car vos recettes de fin du monde et de Dieu vengeur commence à ressembler à un vieux film Hollywoodien. Ah ! mais comme je suis bête, il s'agit sans doute du seul moyen que vous avez trouvé pour remplir les coulisses de vos institutions religieuses ! Oh, vraiment je suis impressionné par votre intelligence. Honnêtement, combien de temps vous allez encore perdre à parler du châtiment dernier ou votre Dieu à le même visage que celui de Hitler ? Il n'existe rien d'autre dans votre tête que cette bonne vieille rangaine pathétique ? Oh, il est vrai que susciter les craintes et le tourment est toujours plus facile que de favoriser une véritable réflexion intellectuelle sur un sujet sensible. Je lève mon chapeau à cette jeune femme musulmane et me demande qui est la personne la plus ignorante dans toute cette histoire ?

(PS) Vous dites : « Je suis choqué par tt ce ke je viens de voir sur ce site »
Je comprend mais à travers votre emportement au sujet du tribunal divin vous avez oublié de préciser votre pensée.
Merci



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