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Radio-Canada, Nouvelles, 2002-12-21
La Cour suprême du Canada déclare que les objections religieuses—en particulier l'homophobie chrétienne—ne
justifient pas l'interdiction de livres dans les écoles publiques. Toutefois, le conseil scolaire garde le pouvoir de
décider du contexte dans lequel ces livres peuvent être utilisés.
La Cour suprême du Canada donne raison à un enseignant de la Colombie-Britannique à qui un conseil scolaire interdisait
d'utiliser des livres portant sur les relations entre personnes du même sexe. Le tribunal statue que l'enseignant avait
le droit de se servir de ces manuels, comme outil pédagogique. Mais la cour a aussi jugé que c'était au conseil scolaire
de décider dans quel contexte ces livres pouvaient être intégrés au curriculum de l'école.
La controverse a éclaté en 1997 quand un enseignant d'une école de Surrey a tenté d'utiliser ces livres pour parler de
relations homosexuelles à ses élèves de maternelle et de première année. Des parents se sont plaints en invoquant des
motifs religieux. Le conseil scolaire public a alors décidé de bannir les livres.
La cour vient de statuer que le conseil n'avait pas à prendre une décision en se basant sur des motifs religieux.
Selon elle, le conseil scolaire doit déterminer si les manuels peuvent être approuvés en fonction de critères établis
dans son règlement et des principes généraux de tolérance et de non-confessionnalité.
Voir aussi :
cyberpresse.ca — La Presse, Montréal, 2002-12-09
Le cardinal de Boston Bernard Law, qui est parti inopinément à Rome dimanche, est tellement contesté pour sa gestion des affaires de pédophilie que sa position est devenue quasi-intenable, estime-t-on de sources concordantes. Les appels au départ de l'un des plus importants prélats de l'église américaine avaient commencé à se faire entendre au printemps, mais ils ont redoublé d'intensité la semaine dernière, avec la publication de documents prouvant qu'il avait fait preuve d'une étrange mansuétude à l'égard de prêtres soupçonnés ou reconnus coupables de crimes pédophiles.
Voir aussi :
Mouvement laïque québécois, 2002-12-08
Le Mouvement laïque québécois (MLQ) décerne son prix Condorcet 2002 au Mouvement laïque de langue française (MLF, 1961-1969)
« C’est avec une grande fierté et avec le sentiment de rendre justice à des précurseurs à qui le Québec d’aujourd’hui doit beaucoup que nous remettons ce matin le prix Condorcet 2002 aux valeureux militants du Mouvement laïque de langue française (MLF) », a déclaré le président actuel du Mouvement laïque québécois (MLQ), monsieur Henri Laberge, devant sympathisants et militants de la première heure réunis à l’Hôtel Gouverneurs Place Dupuis à Montréal. Parmi eux, les deux premiers présidents, le docteur Jacques Mackay (1961-1965) et le cinéaste et écrivain bien connu Jacques Godbout (1965-1969), qui se sont réjouis que quarante ans plus tard on témoigne de l’importance de leur action.
Voir aussi :
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