atheism.davidrand.ca : Vivre sans religion 
 > Table des matières 
 > > Répertoire 
 > > >  Extraits de Petite critique de la déraison religieuse  
 Page précédentePage suivante 

Extraits de Petite critique de la déraison religieuse

Chapitre 18 : Un petit rite, un sacrement peut-être ?


« Le plus pervers de la chose, c'est évidemment la déresponsabilisation du pénitent à l'égard de ce qu'il a fait : après la confession, il est pardonné, sa faute effacée par Dieu lui-même et il peut « aller en paix ». On vend de la drogue dure à des adolescents, on fraude l'État, on viole ses enfants ? Bah, deux dizaines de chapelet, Diue pardonne tout et le chemin vers le ciel reste ouvert ! D'ailleurs, la gravité des gestes ne réside pas dans le mal fait au prochain, mais dans l'offense à l'amour de Dieu. Il faut réparer le mal commis ? Oui certes, mais une petite aumône à l'Église fera très bien l'affaire ! La confession aussi infantilise. »

« ...il nous reste à inventer, en tant que société laïque, un nouvel ensemble de rites profanes pour célébrer de manière significative les événements essentiels de la vie (naissance, passage à l'âge adulte, formation des couples, mort). »



XHTML CSS