« L'enfant qui naît dans un milieu juif ou judéo-chrétien est en plus marqué par un
« péché originel » qu'auraient commis ses ancêtres, rompant l'alliance avec
le Dieu créateur par un geste d'orgueil ils auraient voulu se faire ses égaux en accédant à
la connaissance. Leurs descendants porteraient la responsabilité d'une déchéance, celle de la perte
volontaire du paradis terrestre, c'est-à-dire l'innocence... Remarquons que le péché ultime touche à
la connaissance : pour les auteurs du mythe, le savoir est réservé à Dieu et à ses prêtres, le peuple
devant rester dans l'ignorance des « mystères » et se contentir d'obéir. Ce
n'est pas d'aujourd'hui qu'on demande aux croyants de ne pas penser ! »