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Extraits de Petite critique de la déraison religieuse

Chapitre 7 : Intégrisme et fondamentalisme


« Il ne suffit plus de dire que chaque groupe, religieux ou politique, a ses extrémistes et que toute action irrationnelle ou violente est le fait de malades, de désaxés. Ce sont eux bien sûr qui posent les gestes radicaux, mais ils sont toujours soutenus par une communauté qui se nourrit de croyances qui ne peuvent qu'engendrer de tels comportements quand elles sont prises au sérieux. ...toute religion, si elle veut survivre et se répandre - ce qui sont ses deux objectifs premiers -, ne peut éviter de se faire intégriste et fondamentaliste. »

« Y a-t-il dans l'histoire un pouvoir religieux qui a accédé à la direction politique et qui a respecté intégralement la liberté de ceux qui ne partageaient pas sa foi ? »

« Toute religion a une tendance naturelle et essentielle à l'exclusivisme et à l'excommunication : il ne peut y avoir deux ou trois ou quatre dieux, deux ou trois ou quatre fondements absolus. Le droit à la dissidence ne peut faire partie de la foi. »

« « Mon père est plus fort que le tien », disent les enfants. L'intégrisme n'est possible parce que l'esprit du croyant est façonné depuis son enfance pour accepter la vision de ses « maîtres » religieux, parce qu'il a intégré dès son bas âge une attitude de soumission et de dépendance (souvent accentuée par des facteurs sociologiques), parce que c'est devenu un reflexe naturel pour lui de se mettre à genoux et de dire « Que ta volonté soit faite... » »



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