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Sid, 2005-10-31
Je suis musulman ; et je suis marie a une attee(baptisee) ; j'ai baigne dans la culture musulmane depuis ma tendre enfance ; et je n'ai jamais hai les autres personnes de confession autre que la mienne ; je pense que l'islam est nee pour des raisons economiques; le commerce des dieux faisait rage a l'epoque autour de la mecque ; Mohammed est venu perturber l'ordre etabli ; il aurait pu prosperer ; mais il a voulu avoir la primaute de son dieu sur les autres dieux; voila comment naquit l'islam.
Celui qui a tue un homme ; a tue l'humanite toute entiere.
Remarque du webmestre : Si vous respectez les gens qui ne sont pas musulmans, c'est très bien, et la citation du coran que vous mentionnez est très belle. Mais il n'en demeure pas moins que ce même coran contient de nombreuses incitations à la violence, notamment contre les « mécréants ».
329 arguments pour l'existence de Dieu
Nicolas Sourdif, 2005-10-19
J'ai trouvé un site hilarant :
http://jccabanel.free.fr/th_donc_dieu_existe.htm
qui démolie toutes les soi-disant preuves de l'existence de Dieu. J'ai regardé dans votre section « liens » et je ne l'ai pas vu. Peut-être pourriez-vous le rajouter, comme il vous plaira. Merci.
Nicolas Sourdif, 2005-10-17
Pour les chrétiens, le démon, c'est la raison.
Et pour moi, qu'est-ce que le St-Esprit ?
Un démon parmi tant d'autres.
De l'aveuglement et de la méconnaissance pour moteur d'endoctrinement
Veronique Gradziel, 2005-10-17, suite aux commentaires de Regulastic, 2005-10-03
ce message s'adresse aux fondateurs de ce site :
il est navrant de remarquer que les propos tenus sur ce site se trouvent en ligne sur google, immédiatement référencés ! sans aucun regard sur leurs contenus !
si la liberté d'expréssion est un droit fondamental, il est toutefois surprenant comme dangereux, d'ouvrir ce droit aux propos haineux, issus de la méconnaissance, aux propos venant salir la mémoire d'autruit quel qu'il soit, comme de tenir des propos affligeant envers un peuple et une nation !
l'athéisme est un état de choix, qui ne peut prévaloir la connaissance !
chacun sait ou cherche pour lui meme, il n'appartient à personne de faire loi et de donner le jugement !
l'état de malaise se corrige souvent pas la prise de connaissance de soi tout d'abord, puis la culture permet la tolérance !!
sinon cela serait se prendre pour un DIEU !
je vous suggère donc la prudence, vous risquez gros !
etre athée, ne signifie pas la betise, qui engendre les pires choses et faits !
choisissez donc les propos de vos internautes qui ne vous veulent visiblement pas du bien !
Remarque du webmestre : Madame,
Goran Tufegdzic, 2005-10-13
Notre genre humain, on le sait, se définit par sa nature, par sa rationalité, et par sa culture. A tout moment, la nature animale et simiesque se manifeste presque toujours de manière inconsciente. Elle est antérieure à la conscience. Depuis les origines, elle a permis la survie dans un environnement ancestral lequel a sélectionné nos aspects physiques ainsi que nos comportements, pour schématiser beaucoup le néodarwinisme. Les comportements inadéquats au regard de la survie n'ont simplement pu se transmettre au fil des générations, et se sont vus éliminés d'un monde à la fois astreignant et contingent.
La loi de la jungle a réellement été une période sans pitié et non un Eden. La vie se compose de gènes qui se répliquent et se multiplient, qui évoluent et s'adaptent au milieu ambiant via la sélection naturelle. Les déterminismes génétiques opèrent à notre niveau et ce qui, entre autres phénotypes étendus, nous dirige encore, comme n'importe quel animal doté de paléo-cortex, se dénomme le levier affectif. En effet, les instincts, puis les émotions de plus en plus évoluées déclenchent dans le règne animal des algorithmes comportementaux. La gamme des émotions humaines (colère, tristesse, peur, dégoût, surprise, gaieté, etc.) se révèle être une propriété commune, universelle et utile, acquise au cours de l'évolution dans une logique adaptative. Elle motive nos actions de façon efficace et sophistiquée.
Ces sentiments anciens qui nous guident et nous animent méritent d'être revisités pour décoder, si faire se peut, les motivations sous-jacentes. En d'autres termes, si la culture disparaissait l'espace d'une génération ou d'une catastrophe, que resterait-il ? Sans doute, les lois naturelles dont les règles sont fixées dans nos cerveaux pour maximiser nos chances de survie et notre héritage génétique. En tant que vestiges de millions d'années d'évolution dans un environnement ancestral bien différent, nous illustrons des archives qui ne plaisent guère à l'entendement, en général.
Au travers des âges, les aptitudes à survivre ont sélectionné notre espèce. Nous les survivants sommes équipés pour la vie en hiérarchie, contrairement aux exclus qui n'usaient pas de moyens tels que le machiavélisme, le cynisme, les manuvres, stratagèmes, ruses et autres artifices. Nous sommes les fiers compétiteurs au quotidien dans une structure hiérarchique. « L'histoire de l'humanité, c'est l'histoire de la lutte pour le statut social », si l'on n'appartient pas à telle élite ou à telle autre, les élites elles perdurent néanmoins partout. En clair, sans compétition pas de survie. Le génome lui-même s'avérant un véritable champ de bataille. L'enjeu du combat au sein de l'espèce s'exprime en statut, souvent au travers de ressources, dans le but premier de répandre ses propres gènes tout en leurs assurant les meilleures conditions de prolifération.
« Je manipule donc j'existe ». Quand il s'agit de se reproduire, il s'agit de maximiser l'égoïsme inhérent, la capacité innée à mentir et à se mentir, à intriguer, à faire des alliances, à lutter, à éliminer les ennemis, à voler, à tricher, à duper, à impressionner, à rechercher gloire, notoriété, pouvoir et statut social. Prestige, rivalités, lutte pour le pouvoir, le goût des titres et des rituels, y compris dans les sphères religieuses, déférence, allégeance et revirements, nos comportements d'apaisement ou d'intimidation des inférieurs hiérarchiques, de se jauger instinctivement, etc., reflètent des affects concrets, terre-à-terre, qui nous outillent et dont on ne se vante pas, bref les armes d'une course incessante entre trahison et méfiance.
L'égoïsme s'exprime parfois de façon sournoise, doucereuse, indiscernable ou authentique car croire à son propre mensonge revient à mieux leurrer autrui. Le sens de l'orgueil, de la préservation de l'estime de soi, de la vexation, des atteintes à son image, le désir de se sentir apprécié, important voire omnipotent, le désir de reconnaissance sociale et de toutes les gratifications qui rehaussent la confiance en soi relèvent de besoins essentiels confortants et réconfortants pour le statut.
Nous pensons être toujours dans notre bon droit et nous nous justifions toujours « les masses ont tort et les individus toujours raison ». Cet auto-aveuglement devient vite hors proportions. Nous nous jugeons selon des critères différents de ceux qu'on applique aux autres, et nous tendons à être injustes et inégalitaires dans nos amitiés comme dans nos relations. Par exemple, la considération de statuts plus élevés nous appert comme plus précieuse. Malheureusement nous ne parlons pas que de nous lorsqu'on désigne nos caractéristiques, les chimpanzés les détiennent plus ou mois quand il s'agit d'être obséquieux, crâneurs, déloyaux, revanchards, fins politiciens, ou en matière de liaisons dangereuses (contrôle de l'accès aux femelles). Puisque la dépendance aux valorisations et à l'estime sociale nous module, le fait de séduire, d'épater et d'être populaire augmente en nous la quantité de certains neurotransmetteurs euphorisants. Les gagnants se sentent fiers et ont davantage confiance en soi. La manipulation fait le bonheur individuel. Les perdants du statut social dénotent moins de sérotonine, plus de cortisol, plus de maladies, de psychopathologies, de dépression, d'anxiété, de jalousie, etc.
Dans les aléas de la naissance et de la destinée, la plasticité de la dominance, innée au départ, peut inverser socialement les statuts dominants-dominés. Les individus poursuivent leurs intérêts personnels suivant un égoïsme inconditionnel, le reste n'étant qu'illusions. La persuasion demeure l'outil de combat privilégié, comme si nous étions destinés à la quête du bonheur plutôt qu'à jouir d'un long bonheur continu. L'éloquence surpasse les faits trop souvent, et les discours même spirituels et religieux trouvent leur motivation dans la reconnaissance sociale et la lutte pour le pouvoir. Ainsi tout discours et tout discours moral s'avère suspicieux. Les motifs sont suspicieux du fait que l'intérêt individuel consiste à s'auto-promouvoir et à se justifier, plutôt qu'à tomber en disgrâce pathétique. L'objectivité humaine ne peut jamais être entière, et la vérité ne reste que théorique. La course à la manipulation et aux armements issue de la sélection naturelle a fourni les mesures corollaires de détection d'imposture et de publicité mensongère. Elle nous confère par exemple une dose de scepticisme, le sens de l'indignation, et une forte intuition. Nous ne gobons pas tout.
Ayant besoin des autres pour notre bénéfice, pour se mettre en valeur d'une part, pour un gain génétique d'autre part, préférant ses propres enfants à ceux d'autrui, notre avantage passe par un certain degré de coopération réciproque. Nos gènes nous font développer la coopération tel un castor des barrages. L'altruisme, strictement corrélé à la gradation de parentèle, s'est étendu aux liens sociaux et aux liens d'amitié mais uniquement sous forme de considération mutuelle et d'altruisme réciproque. Service pour service, tu m'aides je t'aide, je ne triche pas et tu ne triches pas, je t'épouille et tu m'épouilles, etc. Ces actions ont diminué les coûts associés à une vigilance constante et apporté une plus-value. La gratitude équivaut à une reconnaissance de dettes. A un niveau plus large, la coopération englobe le commerce du commérage, le commerce des biens, la répartition du travail, etc. L'on s'y adonne tant qu'on y est gagnant, si la corruption devient plus payante alors cette dernière stratégie se généralise. Ni une société de colombes seules ni une société de faucons seuls ne survivent longtemps. Trop de dominants ou d'individualistes ensemble, ou l'idéalisme de jeunesse réfractaire à l'ambition, ou les rebelles des hiérarchies ne fonctionnent longtemps. Par contre, user de tactiques de soumission telles qu'une gentillesse avérée et apparente, voire la peur anxieuse de ne pas être apprécié peuvent contribuer à gravir la hiérarchie sociale. La foi s'inscrit à propos dans un cadre de sécurisation, soumission, conformisme, sentiment d'utilité, valorisation, renforcement de l'ego, auto motivation, auto-justification, etc.
Les hommes se tiennent volontiers ensemble, histoire de statut à préserver. Les schèmes mentaux différent encore entre hommes et femmes. Le pire temps arrive lorsque des coalitions d'amis visant à soutenir leurs statut dégénèrent en réseaux d'auto-aveuglement collectif et en violents conflits génocidaires. Altruisme et solidarité ne sont que des tactiques et des stratégies utilisées sur une base de réciprocité pour bénéficier d'avantages mutuels. L'amitié sans intérêt ni contrepartie ne fait pas partie du répertoire des comportements humains. L'ultime enjeu du programme naturel, la résultante de la course sans fin au pouvoir, ce que chacun convoite, doit à terme être nommément la transmission maximale de ses gènes. De quoi les hommes rêvent-ils ? Normalement chez les humains la polygynie prédomine, les femmes ne sont pas exclusivement monogames et les pères s'occupent en général des enfants.
La sélection sexuelle signifie un investissement plus important de la femme, car elle ne peut pas avoir plus d'un enfant par année pendant une période d'environ vingt-cinq ans de fertilité. Son potentiel de reproduction est plus précieux. Donc, elle doit choisir avec soin le géniteur (de bons gènes séducteurs et/ou un investissement parental élevé du père par l'engagement et/ou le statut, etc.). Elle se doit d'afficher une certaine inaccessibilité pour élever sa valeur, la légèreté de murs n'attire pas les bons candidats. Les choix féminins ont sélectionné la nature masculine et vice-versa. Concrètement, on voit peu de belles femmes riches marier des hommes pauvres, ou pauvres et malades. Les hommes se basent sur des indices de fertilité tels que l'aspect et la jeunesse, d'où le penchant fréquent pour l'aspect pubère féminin. Nos gènes nous poussent à la sexualité afin de se répliquer, et vont jusqu'à faire rivaliser les systèmes reproducteurs (e.g la compétition spermatique). L'étiologie de la dimension naturelle s'avère complexe à valider car elle prête flanc aux inférences et aux interprétations faute d'expérimentations suffisantes.
En fin de compte, les valeurs naturelles érigées en modèle à suivre représentent un égarement par ignorance, et un cautionnement du diktat génétique et de la loi de la jungle. La faculté de raisonner par contre peut s'exercer de manière indépendante et autonome. Elle relève de l'objectivité et d'un libre arbitre, dans la mesure où il demeure possible de s'extraire par la pensée de l'égoïsme, d'appliquer des raisonnements logiques à la résolution de problèmes, ou de réfléchir sur soi. Alors le bon sens rationnel prime, en théorie du moins, sur les intérêts personnels tant que la réflexion réside dans la sphère du progrès général ou du bien commun. Les multiples habiletés cognitives et méta cognitives et les formidables processus générés par le néo-cortex font des humains des êtres uniques, aptes à interagir dans un cadre où la plupart des gens sont gagnants, aptes à instaurer ce cadre, aptes à faire preuve de malléabilité pour pouvoir intégrer les modèles sociaux et intérioriser les valeurs nécessaires (faire des compromis, se contrôler, généraliser le sens de la culpabilité, etc.).
La raison a donné naissance aux technologies, aux sciences, et a initié l'amélioration des conditions d'existence. Seule cette aptitude peut contrecarrer la nature et façonner l'auto-domestication des humains. Elle a permis l'avènement des civilisations et les progrès de l'humanité. Son origine reste spéculative, car l'accroissement récent du cerveau pourrait n'être qu'une résultante aléatoire de l'évolution. Une fois qu'une orientation ou qu'une mutation, parmi une multitude d'essais-erreurs, fonctionne comme solution ou comme arme dans un environnement contraignant, la tendance peut alors se renforcer par son succès adaptatif et reproductif croissant (comme le fonctionnement d'un rochet). Ce pas n'a cependant jamais été franchi par nos cousins primates, ni autant par les autres hominidés. Si la vie appert comme un processus inévitable, l'intelligence appert comme un processus improbable. Les cultures reflètent les interactions de la nature, instincts et émotions, avec la raison.
Un certain déterminisme culturel fonctionne à divers degrés. L'apprentissage et la socialisation se montrent parfois efficaces. A tout le moins, les lois et coutumes encadrent et codifient les comportements. L'éducation n'est pas un outil omnipotent, mais représente néanmoins le seul instrument performant pour construire les avancées sociétales. Trop de questions restent ouvertes cependant et la culture une notion excessivement controversée compte tenu de sa diversité, qui s'étend selon l'endroit de l'égoïsme démesuré à l'aliénation dans tous les sens du terme. N'importe quelle idée vraie ou fausse fait ses adeptes et peut desservir les gens. A chaque recul des valeurs humanistes et raisonnables, les valeurs ancestrales et égoïstes reviennent au galop. A ce jeu, la complexité des variations semble très vaste et les frontières deviennent floues. A ce jeu, les stratégies adoptées deviennent plastiques, multiples et adaptées aux circonstances du moment.
Au jeu de la vie, le meilleur et le pire se côtoient et rien n'est absolu... Surtout pas notre pérennité. Ni les bréviaires de M. Bush.
Remarque du webmestre :
Monsieur, j'ai décidé de publier votre texte, malgré sa longueur exceptionnelle, car je trouve son sujet pertinent à la question des origines,
qui est une des principales préoccupations des religions (question à laquelle celles-ci donnent toujours des réponses arbitraires et infondées).
Mais je vous demande d'être beaucoup plus concis à l'avenir.
Le but de cette section est de permettre aux internautes de faire un bref commentaire sur le contenu du site.
Nicolas Sourdif, 2005-10-13
Je sais que dans toute religion il y a un tissu de contradictions, mais si une religion aide certaines personnes à devenir meilleurs, à développer de bonnes qualités, ne peut-on pas dire qu'il y a du bon dans toute religion ?
Remarque du webmestre : S'il peut y avoir exceptionnellement du « bon » dans une religion (je ne dirais pas « toute » religion), ce serait à quel prix ? Un beau mensonge peut avoir des effets thérapeutiques à court terme, mais cela demeure un mensonge.
Nicolas Sourdif, 2005-10-12
J'ai cessé de critiquer la religion. Je suis rendu dans ma « phase positive », c'est-à-dire l'étude et la pratique du dhamma. J'ai été vigilant pendant une semaine, et j'ai connu une paix profonde, un bonheur indescriptible. Vu de l'extérieur, le bouddhisme a l'air d'une religion, comme toutes les autres. Ça, c'est le côté tibétain : rituels, cérémonies, prières, mais l'essentiel n'est pas là. En fait, dans le bouddhisme originel, le Theravada (Doctrine des Anciens), tel que pratiqué en Asie du sud-est, il n'y a ni dieu, ni âme, ni dogmes, ni révélation. Il n'y a que le dhamma, c'est-à-dire la loi des choses telles qu'elles sont réellement. Bouddha est peut-être le seul dans toute l'histoire des religions à dire qu'il n'était qu'un être humain, et rien d'autre qu'un être humain. Je vois dans son enseignement comme une sorte de thérapie, une sagesse permettant de se libérer de toute forme de souffrance, de toute insatisfaction et de toute imperfection. Ce que je veux dire finalement, c'est que le coeur de la pratique bouddhiste authentique n'est pas une religion, dans le sens d'une relation avec une quelquonque divinité. c'est plutôt un éveil graduel à la véritable nature des choses. Voilà ce que j'ai découvert sur le site dhammadana.org, en espérant que ce court message puisse servir à d'autres.
Nicolas Sourdif, 2005-10-11
La phrase la plus choquante que j'ai lu dans la Bible : « le juste se réjouira de la vengeance, et il baignera ses pieds dans le sang des méchants » (psaume 58)
La dualité n'est pas réelle, l'Unité non plus. Ni deux ni un.
Maurice R., 2005-10-11
La raison repose sur une analyse rationnelle des choses ; ce qui n'est nullement incompatible avec la conviction, à condition que cette dernière soit étayée par des éléments... rationnels.
Il est une autre forme de conviction : celle qui se nourrit d'à priori ; elle n'est pas accessible à la rationalité et le dialogue est souvent impossible. J'habite à la campagne, et même au début du XXIe siècle, des préjugés venus parfois du fond du Moyen-âge s'opposent souvent contre vent et marée à tout bon sens. Je le sais, je me frotte en permanence à des préjugés parfois risibles, mais d'autres font froid dans le dos, comme de consulter des rebouteux et autres charlatans à la place d'un médecin même pour des maladies graves ! L'Eglise, je crois, ne s'y oppose plus comme autrefois : tout ce qui cultive l'irrationnel est du... pain béni pour elle !
Ps je suis outré par certains propos injurieux rencontrés ici. C'est ça leur dieu d'amour ?
Suite à l'intervention de Poutrelle
Pascal Croq, 2005-10-10, suite aux commentaires de Poutrelle, 2005-10-06
Une preuve de plus qui démontre que la religion rend fou et parfois haineux...
Quelle chance on a de ne plus vivre du temps de l'inquisition ! Avec des conards pareils on y laisserait encore notre peau...
Guillaume Doizy, 2005-10-07
A BAS LA CALOTTE. La caricature anticléricale et la Séparation des Eglises et de l'Etat
Guillaume Doizy et Jean-Bernard Lalaux, Editions Alternatives, 190 pages, grand format, 300 illustrations en couleurs, 29 euros
Remarque du webmestre : Merci pour la suggestion de livre.
On peut consulter le
résumé de ce livre sur le site web de l'éditeur
Editions Alternatives.
Poutrelle, 2005-10-06
Vous etes vraiment des grosses merdes de coco !!!
Ca vous plait de détruire la religion ? Vous prenez votre pied ???
Je vous hait !
Remarque du webmestre : Merci, c'est gentil. Je ne vous hais pas car je ne vous connais pas.
Toutefois, je trouve assez haïssable votre façon de vous exprimer :-)
Je ne suis pas d'accord sur les preuves de l'existance de dieu ou de sont inexistance
Larry, 2005-10-06
Sur cette page Principes de base, tout en bas il est dit que dieu n'existe pas car il n'y a pas de preuve de son existance.
C'est marrant, ceux qui croient en dieu disent l'inverse « On a pas prouvé que dieu n'existe pas donc il doit exister ».
Les preuves de l'existance ou de la non existant de dieu sur cette page ne valent abolument rien du tout et décridibilise l'auteur.
Remarque du webmestre : C'est vous qui manquez de perspicacité, car vous adoptez une attitude symétrique face à la
question de l'existence ou de l'inexistence d'une chose entièrement hypothétique.
Exemple : Si je vous disais que j'ai un « ami » invisible (sauf pour mes yeux) qui me suit partout, qui me donne
de bons conseils, qui m'accompagne et m'appuie en tout temps, diriez-vous que l'existence et l'inexistence de cet « ami »
auraient la même probabilité, c'est-à-dire, qu'il y aurait une chance sur deux qu'il existe ? Bien sûr que non, vous seriez assez
sceptique et vous auriez du mal à me croire. C'est-à-dire que, lorsqu'une hypothèse est complètement gratuite—comme l'hypothèse
de l'existence d'un dieu personnel, omniprésent, omnipotent, etc.—il n'est pas raisonnable d'accorder des probabilités égales à
la vérité et à la fausseté de cette hypothèse. Plus une hypothèse infondée est particulière, moins elle est probable a priori.
De toute façon, dans la section des Principes de base, il n'est
pas écrit directement que « dieu n'existe pas ». Il n'est pas nécessaire de faire cette assertion. Il suffit de rejeter
les affirmations gratuites des théistes.
Alainbang, 2005-10-05
L'identification de la « Molécule de la Foi » par les Neurosciences, voilà un sujet sympa pour les longues soirées d'hiver entre Athées et crêdules (Bien sur un argument pour les premiers !).
La sérotonine ! c'est son nom. Pour plus d'information l'excellent « SCIENCE & VIE » N°1055 août 2005.
Amitiés à TOUS.
Réponse à Véronique Gradziel concernant la béatification de Charles de Habsbourg
Regulastic, 2005-10-03, suite aux commentaires de Véronique Gradziel, 2005-09-20
Pour ne pas laisser des doutes s'insinuer sur certains faits historiques et compte-tenu de la (relative) violence polémique de l'honorable correspondante Véronique Gradziel (apparemment assez imbue d'elle-même et insultante pour mon savoir, il convient de le souligner), je dirai simplement qu'un homme qui s'est fait le complice (peut-être passif, il est vrai) de la mort de 8,5 millions de victimes, de la mutilation plus ou moins profonde de 21 millions d'autres, sans compter les pertes économiques et affectives, ne mérite pas la béatification.
Malgré la hargne de la correspondante (qui visiblement a oublié que son « Cher Maître » lui avait recommandé « d'aimer ses ennemis » ...), il convient de se rappeler que son cher empereur d'Autriche, Charles, a été pleinement satisfait de régner à partir du 21 novembre 1916 et n'a perdu son trône en novembre 1918 que par suite de la révolte inévitable de ses sujets.
Malgré de molles tentatives d'offre de paix envers les alliés en 1917, peu convaincantes devant l'Histoire et surtout destinées à sauvegarder son précieux trône, il n'a pas retourné ses armes contre la barbare Allemagne, tueuse (entre autre) des passagers du Lusitania ainsi que des civils et des otages des zones occupées (en sus des militaires).
Ou tout au moins (n'en demandons pas trop ...), il n'a pas baissé les armes en laissant l'Allemagne seule face au conflit, ce qui aurait hâté la victoire des alliés, salutaire pour l'Humanité.
Ce qui eut été la seule option possible pour sauver ce qui pouvait encore l'être, et aussi pour éviter la révolution bolchevique de 1917 et paraître quelque peu crédible au regard de l'Histoire.
N'oublions pas en particulier l'usage ignoble des gaz asphyxiants par l'armée autrichienne contre la malheureuse Italie, alliée de la France, en octobre 1917 à Isonzo.
On pourrait y rajouter (bien qu'à ce moment-là, il ne fut que l'adjoint de son tonton François-Joseph) l'attaque meurtrière du 31 mai 1915 par mélange chlore-phosgène sur le front russe à Bsura-Rumka ; on dénombrera 9 000 victimes, dont 6 000 morts. Et cela dans une atrocité que l'on peut imaginer pour ces malheureux ...
Quant à dire que l'Autriche fut la « victime » de l'Allemagne, cela prêterait à rire, si le sujet n'était pas si tragique ...
L'Autriche fut ravie de recevoir le soutien de l'Allemagne quand elle bombarde lâchement la population civile de Belgrade le 29/07/1914, après avoir déclaré la guerre à la malheureuse Serbie qui pourtant avait accepté la presque totalité de son ultimatum.
De même, rappelons-nous l'accueil triomphal et délirant fait plus tard à Hitler par la population de Vienne, le 13 mars 1938, lendemain de l'annexion allemande, et le succès insensé du référendum sur la ratification de la-dite annexion le 10 avril de la même année (99,8 % de oui). Si c'est cela se sentir « victime » de l'Allemagne !
De plus, et cela pour une personne qui se prétend bonne chrétienne (je le présume), le cher Charles s'est fait de facto le complice actif de l'atroce extermination dès avril 1915 de 1,5 millions de chrétiens arméniens par la Turquie, dite laïque mais néanmoins musulmane par son mode de vie ancestral et sa population.
Complice cette fois-ci actif par l'absence de réaction contre son allié turc (dont il avait besoin dans sa « croisade » personnelle contre les alliés) et par l'absence de dénonciation publique du génocide auprès des autorités diplomatiques des pays neutres.
Mais il est vrai que pour certains catholiques « bon teint » (pas pour tous, espérons-le), la vie d'un arménien ou d'un orthodoxe ne vaut pas grand-chose, car ces derniers ne sont que « d'affreux apostats » voués à l'Enfer, car ayant rejeté l'autorité de « notre saint-père le pape » ...
Je le sais, car enfant, j'ai été moi-même élevé (abaissé ?) dans un ignoble collège de curés, bornés, avides d'argent, fourbes et obscurantistes.
Bien, et pour résumer et en faisant grâce du reste, je dirai encore qu'à lui-seul le fait de béatifier (et ensuite de canoniser) le complice du meurtre atroce de ces 1,5 millions de chrétiens, même s'ils n'étaient pas soumis au (prétendu) magistère de Rome, donne une image épouvantable de l'Eglise Catholique.
Si j'étais un huguenot fondamentaliste, je rajouterai qu'en se comportant ainsi, la Rome religieuse actuelle évoque irrésistiblement l'image de « l'infâme prostituée revêtue de pourpre et parée d'or, tenant dans sa main une coupe d'or remplie des blasphèmes et des impuretés de sa fornication, Babylone la grande, la mère des impudiques et des abominations de la terre » (Apocalypse, chapitre 17, versets 4 et 5).
Peut-être en conclusion, je rappellerai le souvenir ému de mon grand-père adoptif tué au combat sur la Marne en 1918 par les « casques à pointe » alliés de Charles, rendant ainsi ma mère orpheline une deuxième fois et, par ricochet, brisant par avance ma propre vie !
Autrement dit, merci pour tout, Charles (médiocre Charlot), et puisque tu demeures désormais au Paradis (selon ce que prétend la superstition romaine ...) en tant que saint patron des bourreaux des peuples, je me garderai bien d'y séjourner, quand ce sera mon tour.
Mais, de toute façon, que craindrais-je ? Dieu est mort, Charles et le Vatican nous l'ont amplement démontré ...
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