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Marie, 2011-09-26
Suite des recherches, je viens de parcourir ce site. Croyante catholique, pratiquante, peu de temps encore je faisais partie de cette communauté, oh de moins en moins en paix, mais obligée ; J'en ai réalisée cela, je vivais dans la peur, si je n'étais soumise, tais-toi et crois ! Dialogue impossible, demande aux questions, impossible, chercher les origines, de ceux qui m'étaient imposés dans les prières, cultes, vénérations diverses, saints, ossements, statues. Tais toi ; tu es hérétique !
Depuis peu, j'ai réalisé que je ne pouvais continuer, cela durant une messe, j'en suis partie au moment de la communion, j'étais sur le chemin de la liberté, d'eux ! Je suis restée « croyante » mais tout bouge enfin, je vis ! Mais il y a de cela peu de jours. Suite à un article, qui témoignait de ces mouvements qui demandent compte à Rome, sur des faits liés à la pédophilie (saint-Siège, qu'elle ironie !) des souvenirs sont apparus, enfouis, je n'en avais jamais parlé ! J'avais huit ans, j'ai subi des attouchements d'un homme (non religieux) mais sacristain. Peu de temps après, mes parents sont partis ailleurs, je suis revenue par épisodes dans cette paroisse, où chaque fois j'assistais aux offices, toujours mal, très mal, de voir cet homme, là avec le prêtre dans le coeur de l'église avec tout ce qui s'imagine en soi quand on est salie, meurtrie, seule. Car que de pensées négatives sur moi, de culpabilité ai-je vécue jusqu'à l'âge adulte, pourquoi moi, qu'avais-je fais, étais-je normale ?
Le temps a passé, là je suis agée, dans un profond désespoir, tout est remonté, s'est éffondré, avec horreur je réalise que cet homme avait du se confesser (guérison pour lui croyant). La confession, n'est-elle pas une des « bases » même fondation qui justifie certainement aujourd'hui l'église terrestre, par ce pouvoir, de pardonner au dessus des lois des hommes. (peut-être aussi celle d'un Dieu d'Amour) Que horreur, dégout de réaliser, que les prêtres par les confessions instaurées par leur dogmes, à eux dans ces faits, pardonnent à celui qui a fait mal à un autre, pourquoi pas, au nom d'un Dieu, est-ce celui de la justice, de la vérité ?
Mais, lors de la messe, célébrent dans l'eucharistie le sacrifice de Jésus-Christ, vont ensuite offrir par l'eucharistie (là je ne sais plus ce que cela veut nous être imposé !) Si cela se trouve au même office, cette hostie, à celui qui a fait mal, est blanchi, en paix, alors que la victime, surtout si c'est un enfant, n'a, n'aura jamais aide, jamais secours, au contraire, aura son enfance meurtrie, volée certains ne s'en remettront jamais !!! Je ne pourrais plus assister à un office, qui me dit que là ce prêtre n'aura eu, reçu une confession horrible, alors que la victime elle est là, non secourue, recevant de la même main, le corps et le sang de celui qui a été invoqué pour nous fortifier dans notre foi ? Mais, dégout, quelle est cette foi qu'eux par ce rituel, dans ces conditions, veulent nous imposer ? Combien de fois ai-je reçue la communion, alors que le prêtre du village savait.
Désolée de ce témoignage, mais si je ne le fais, comment pouvons-nous avancer, nous libérer. Merci de le lire, de le croire vrai, pour en proteger peut-être, j'espère.
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