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Archive des commentaires des visiteurs

avril 2009

L'hindouisme

Maksym Radziwill, 2009-04-17

Bonjour,
J'ai trouver votre site tres interessant. Il me semble que votre critique se rattache surtout a la religion chretienne et ses derivees. Quel est votre position quant a l'Hindouisme et le boudhisme ?
Excuser moi d'avance pour les quelques faute de langue que j'ai du commettre.

Remarque du webmestre : Ce site s'oppose à tous les théismes—judaïsme, christianisme, islam, hindouisme, zoroastrisme, etc.—, qu'ils soient monothéistes ou polythéistes. Il s'oppose à toute croyance surnaturelle (dieux, démons, anges, esprits immatériels, etc.).
Quant au bouddhisme, il était à l'origine une philosophie athée et même matérialiste, si je comprends bien, mais avec le temps, plusieurs sectes bouddhistes ont adopté des croyances surnaturelles. Par exemple, le régime bouddhiste tibétain d'avant l'invasion chinoise était carrément théocratique, très obscurantiste et arriéré.

L'affaire Rasmussen prouve que la Turquie veut limiter le droit d'expression en Europe

Guillaume, 2009-04-08

Le premier ministre turc, Recept Tayyip, Erdogan, s’opposait à la candidature au poste de secrétaire général de l’Otan, du premier ministre danois, Anders Fogh Rasmussen, à la demande de plusieurs pays musulmans et de son propre parti.

Il n’a pas admis, que le premier ministre danois, ait invoqué la liberté d’expression dans son pays, pour refuser de présenter des excuses publiques en 2005 à cause de la publication des caricatures satiriques danoises sur Mahomet et aussi pour son refus, de fermer une chaîne de télévision kurde, Roj, basée au Danemark.

Rasmussen n’ayant pas voulu présenter ses excuses comme un bon dhimmi, il est encore aujourd’hui jugé persona non grata par les pays musulmans en général et par Erdogan en particulier.

Que la Turquie s’oppose à une candidature au poste de secrétaire général de l’Otan ne serait qu’une banalité, mais c’est un acte d’une gravité extrême, lorsqu’un pays musulman, tente de sanctionner un pays européen souverain, le Danemark, pour avoir défendu le droit à la liberté d’expression, tel que ce droit est garanti par la Constitution et la C.E.D.H.

Erdogan ne veut pas de la liberté d’expression, telle qu’elle est conçue et pratiquée en Europe et protégée par la C.E.D.H. Il faut que les pays européens se soumettent, sinon ils en subiront les conséquences, par des sanctions diverses, directes ou indirectes. Toute l’Europe doit savoir que la Turquie a tenté de sanctionner le Danemark pour avoir refusé de se soumettre aux exigences islamiques dans l’affaire des caricatures. L’exemple de l’opposition contre Rasmussen pour les raisons invoquées en est une preuve irréfutable.

Finalement la Turquie n’a cédé que moyennant de nombreuses concessions de l’Europe qui ne sont pas encore entièrement connues. Ces concessions montrent que l’Europe s’agenouille déjà devant les exigences islamiques turques. Parmi les concessions, la Turquie obtient la nomination d’un secrétaire général adjoint, spécialement chargé des relations avec les pays musulmans^[1] parce que Rasmussen serait inacceptable pour les pays musulmans. A la radio on annonçait que Rasmussen ferait maintenant des excuses pour les caricatures, et on peut s’attendre à la suppression de la T.V. kurde au Danemark dans le cadre de la nomination de Rasmussen.

Faire des excuses pour les caricatures voudrait dire que l’Europe admettrait que la liberté d’expression telle qu’elle existe dans le droit européen doit être limitée pour donner satisfaction aux musulmans et on évoluerait vers l’instauration d’un délit de blasphème en cas de critiques de l’islam d’une façon quelconque.

Dès que la Turquie sera membre de l’U.E., elle pourra faire du chantage, comme à présent via l’Otan, en bloquant les décisions et les nominations, pour que l’Europe se soumette petit à petit « à l’islamiquement correct ». Pour être nommé dans l’Union européenne, à un poste important, il faudra ne jamais critiquer l’islam et ses excès, parce que tout espoir d’être nommé sera perdu. C’est ainsi que s’impose l’autocensure et que les démocraties sont transformées en théocraties ou dictatures.

[1] De Telegraaf 2009-04-04