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Archive des commentaires des visiteurs

juin 2007


Le bouddhisme et le retour de l'obscurantisme

Bouddh@nar, 2007-06-13

Bonjour,
La quête du bonheur est au centre des préoccupations d’une majorité de personnes. « L’art du bonheur » est le titre d’un livre du Dalaï-lama.

« Venu d’exil, tel un Moïse asiate descendu de son Himalaya pour nous révéler des vérités essentielles, porteur d’une histoire et d’une culture extraordinaires, et d’une tradition merveilleuse il s’est transformé avec le temps eu un gourou mondain (comme avant lui les Rajnesh, les Mahesh-yogi, comme aujourd’hui Deepak Chopra, le maître à penser des stars hollywoodiennes), à mi-chemin du conseiller conjugal, du diététicien et du directeur de conscience, prodiguant ses réponses, car il a réponse à tout, avec tolérance et bonhomie. Comme s’il était devenu, probablement à son insu, un pur produit de marketing, une sorte de camelot spécialisé dans la sagesse et la sérénité, ponctuant chacune de ses interventions d’un éclat de rire légendaire. Supplément d’âme officiel d’un Occident matérialiste -- le coeur serait plutôt réservé à l’abbé Pierre ou à feu Mère Teresa -- il débite d’aimables fadaises exactement calibrées aux goûts du public européen et américain. Son talent propre aura été d’inventer comme Paolo Coelho un espéranto spirituel mondial accessible à tous sans barrière ni contraintes, un discours caméléon adaptable à n’importe quel auditoire. Ce champion de l’idéal monastique est l’objet d’un culte qui frise l’idolâtrie surtout chez ses disciples occidentaux ; ces ardents pourfendeurs de l’obscurantisme judéo-chrétien perdent face à lui tout sens critique, toute distance, se prosternent et s’extasient sans retenue. L’étonnant n’est pas que la Dalaï-lama séduise -- il a de quoi et la geste tibétaine est aussi fabuleuse que l’occupation chinoise est abjecte -- mais qu’il succombe à ce succès avec une jubilation quasi enfantine, avide de toujours plus de publicité, d’estrades, d’entretiens. On est très loin chez ce prophète cabotin, de l’exigence éthique et historique d’un mahatma Gandhi, d’un Martin Luther King, ces grands apôtres de la non violence. Il était venu annoncer l’Orient, nous en avons fait un histrion à notre image. Au supermarché de la foi, il s’est hissé à la toute première place, évacuant pape, pasteurs, rabbins, patriarches, imams, décidément trop rébarbatifs. Sans préjuger de l’avenir, je ne suis pas certain que le bouddhisme et le peuple tibétain aient beaucoup gagné à cette promotion. »
(Pascal Bruckner « L’euphorie perpétuelle ».)

Le bouddhisme magique prôné par le Dalaï-lama est de plus en plus controversé :
Bouddhisme Infos, Trimondi, Bouddhanar, Ni bonze ni laïc, La Voix du Disciple

Vous me pardonnerez certainement de vous faire part d’une découverte qui révèle l’horreur de certaines pratiques du bouddhisme. Une vidéo montre un rituel criminel, orchestré par un moine bouddhiste, qui utilise le corps d’un nourrisson (heureusement la télévision nous épargne certains détails). La graisse du bébé est commercialisée sous forme d’huile magique. Des foetus humains ou des bébés sont transformés par des moines en idoles nommées Khuman Thong en Thaïlande.

Plus d’infos et la vidéo sur : Le commerce de la magie...
Merci de votre attention.



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